mercredi 30 mai 2012

La forêt, le coeur primitif de la Nouvelle Zélande.


Vous me voyez ou pas?




Lors d'une courte visite à Jared et Christine, pendant que nos hommes travaillaient, nous les filles nous avons décidé d'aller prendre l'air. Nous sommes allées visiter une forêt protégée car je brûlais d'envie de voir enfin un Kauri (arbres centenaires gigantesques) et d'élargir un peu mes connaissances botaniques presque inexistantes. 





 




A l'entrée du parc il y a des bouteilles de désinfectant avec lesquelles il faut frotter ses semelles en entrant et en sortant du parc afin de ne pas souiller les sols. Les racines des Kauris sont très fragiles, elles sont donc bien souvent protégée par un plancher en bois qui sert aussi de sentier. Pendant la visite j’ai pu me familiariser avec des Puriris (Vitex lucens), des arbres souvent massifs avec plusieurs troncs ondulants qui sont parfois creux, ils sont de la famille du teck. Il y avait aussi comme dans toute forêt Néo-Zélandaise qui se respecte des fougères arborescentes (non je ne m'en lasse pas). 
Christine m'a montré un arbre étrange nommé "Rata", il commence à pousser dans la couronne d’un arbre, lentement ses racines descendent au sol tout en encerclant l'arbre hôte qui dépérit. Christine a trouvé cet arbre cool et moi un peu flippant. Bien entendu après avoir passé en revue mes photos je n'ai aucune illustration qui vous permettraient de voir à quoi cela ressemble, alors il faudra attendre un peu!




Cette forêt est aussi une réserve, elle est donc plus proche de ce que le paysage était avant l’installation de l’homme sur l’île et les défrichages qui s'en sont suivis. Dommage que vous n’ayez pas le son, ces forêts ont un pouls il suffit d’y entrer pour s’en rendre compte. Leur musique est bien particulière faite de bruits d’insectes et de chants d’oiseau parfois rythmés par le souffle du vent bruissant dans les feuilles. Je n'ai rien vu d'équivalent auparavant, autant de teintes de vert, autant d'espèces différentes...



Pukeko, voilà un nom qui rejoint ma liste de mots favoris dans
la catégorie "auditive" avec bumblebee et lullaby.
Ainsi donc, les collines d’herbe parsemées  de vaches et de moutons avec des arbres et buissons ça et là que j’aime tant c’est la Nouvelle Zélande moderne dépouillée de son enveloppe originelle, en opposition totale aux denses forêts primitives et presque hypnotiques. 



On dit souvent que les forêts sont les poumons de notre terre, ici elles m’apparaissent davantage comme un cœur caché le long des ravines, foisonnant de vie, un cœur à l’état sauvage et brut. Il nous transporte avant la venue de l’homme et semble murmurer dans une langue insaisissable la naissance de ces deux grandes îles et leur existence avant qu’elles ne soient nommée Aotearoa par les premiers Maoris puis Nouvelle Zélande par les colons.






dimanche 6 mai 2012

Kerikeri, following the path of the first missionnaries in New Zealand



Well, after some boring posts about our regular life, a little bit of tourism and pictures of NZ.

Once we got the car, Ryan and I decided to visit some places nearby. After consulting our guidebook, we decided to go to Kerikeri to visit the oldest Kiwi stone building (still standing)  and a wooden house which housed the missionaries and their families. That town was also the first place to have a vineyard in the country. Its rich volcanic soil also welcomes  many orchards with fruit such as avocados, feijoas, oranges, kiwis... The town itself is quite cute with its little shops (a great butcher), restaurants and cinemas (Ah, the return to modern life!)...
The stone house (directly extracted from the nearby river) served as a store. This visit allowed us to see what types of materials were sold and where they came from (nails, tools, fabrics, dinette ...). There was also an exhibition on the first floor that helped us understand a little bit of the region's history and its main characters. It was like a little time travel.






Then we visited the missionaries house. The garden around the house was beautiful and well preserved. A speaker told us a little about the situation of families that successively lived in this walls. They had to believe in the Lord to come into such wild territories. Indeed, their survival depended upon the goodwill of the Chief, his longevity or the outcome of wars in which he participated. Hongi Hika, chief of the tribe around the shack went to England for two years. There he participated in the development of a bilingual English Maori dictionary. It was the first of its kind in the Pacific region. In the meantime life was a little rough for the missionaries who had "taken away" the tribe's head! However, they introduced the indigenous people to agriculture, carpentry, reading and religion ...
They did not have much luck with the conversions, but survived the death of the tribes leader, the power transfer to his brother and were not killed by neighboring tribes jealous of the colony's gifts to their protectors. These gifts could be new knowledge, raw materials undiscovered or not existing on-site and unfortunately European weapons.

New Zealand had a special settlement, unlike Australia, it was not an area of deportation. The first settlements of Europeans or Paheka in Maori were adventurers: whalers, sealers, and sailors. According to my book, the English had become aware of errors made in earlier colonisations and wished not to repeat the indigeneous massacres. Unfortunately Maori quickly learned to use European weapons and made ​​war among themselves, blinded by their new power... The settlers bought their land but we can wonder what it meant to the Maori who moved with the season or food, won or lost territories through the war, if the notion of selling land was even possible to grasp. 


It was nice to get out and play tourist again, on to some boat projects again, but hopefully more tourist posts will be coming.