dimanche 17 août 2014

Winter blues



Ces derniers mois on espérait que la pression retomberait un peu du fait d'avoir diféré notre départ pour les îles d'une année entière mais ce n'est pas encore le cas. Attachés à cette décision a surgit un cortège de papiers administratifs influent noter visa personnel et celui du bateau qui arrivaient à terme au mois de Mai. Nous avons pendant un moment vécu une situation un peu surréaliste où l'immigration et les dourness nous disaient qu'ils s'aligneraient l'un sur l'autre mais où personne ne souhaitait être le premier à prendre la décision.

Au bout de 24 mois de présence sur le territoire sans ressortir, le bateau doit normalement être importé ce qui signifie qu'une taxe de 15% de la valeur totale du bateau doit être acquitée sauf "circonstances imprévues". Nous avons fait une demande d'extension de l'import temporaire pour une année supplémentaire qui nous a d'abord été refusée. Nous avons combattu la décision et obtenu gain de cause, OUF! On se disait que quand même qu'un bébé, des réparations qui en appelaient d'autres, un capitain bloqué du dos et autres petits désagréments ça devait compter au moins un peu. La perte de cette somme aurait été un sacré trou dans le budget! Notre conseil : contacter le supérieur de la personne en charge de votre dossier, proposer de verser davantage de pièce à votre dossier et ne pas lâcher !

Côté visa personnel, ce n'est pas toujours simple de ne rentrer dans aucune case et un peu stressant à chaque renouvellement de visa. Ce que dit la loi c'est que sur un visa touriste on ne peut rester que 9  mois sur 18 sur le territoire. Pour les plaisanciers c'est difficile si on reste au delà de la période cyclonique de 6 mois pour cause de réparations par exemple.Mais en général ça se passe bien si l'on peut montrer qu'on a des sous en banque et qu'on emploie des Kiwis (fait marcher l'économie). Il faut juste toujours repasser par la demande de visa et fournir les papiers demandés (factures des travaux réalisés sur le bateau, casier judiciaire, visites médicales...) .

Au milieu de toutes ces paperasseries l'hiver est arrivé, il est doux et pas trop pluvieux mais ça m'en a mis un coup, c'est à ce moment que j'ai réalisé que cette année non plus nous ne partirions pas. Pour ne rien arranger, nos poulettes du vendredi sont parties vers de nouvelles aventures en Asie puis en Europe. Elles nous manquent déjà. Stella se promène dans le bateau avec une photo de nous quatre qu'elle regarde souvent. Ca achève de me briser le coeur. Cléa a définitivement été sa première copine et Armelle compte beaucoup pour moi aussi. On en a passé du temps a discuter de maternité, de vie et d'amour! On va être orpheline pendant un moment. J'ai dit à Ryan qu'il n'y aurait pas d'autres poulettes mais que je l'accepte parce que c'est ce qui les rend uniques. Il y aura d'autres amitiés cependant soyez en sûrs! ;) On embrasse d'ailleurs une petite Yasmine et sa Maman.


Ryan travaille tous les week-ends avec Noel pour que les mâts soient enfin finis, parfois je trouve un peu le temps long. Il reste encore quelques coup de vernis après ponçage et l'installation des nouveaux équipements. La comparaison entre ce que nous avions et les nouvelles pièces dessinées par Noël parle d'elle même, plus de robustesse, meilleure répartition de la tension qui s'appliquera aux mâts...






Stella grandit et s'affirme de plus en plus, à 16 mois elle aime la gym, l'escalade, la musique, danser, les gommettes et son bébé. Son vocabulaire après avoir un peu stagné se développe de nouveau avec une majorité de mots en Français. C'est un petit monstre chronophage, malicieux et attachant. Elle ira lorsque nous rentrerons (si tout va bien avec les visas) dans une nouvelle crèche qui nous plaît bien. On y a deux copains du coffee group qui y sont déjà depuis quelques mois. Elle se situe à une quinzaine de minutes du centre-ville. On a aimé ses vergers, potagers et petites poules en liberté. Il y a un chef à demeure qui utilisent les produits de cette petite ferme. Les enfants font du pain chaque jour. L'espace extérieur et le contact avec les animaux sont ce que l'on ne peut pas lui offrir pour le moment, c'est ce qui nous a poussé à changer.


Voilà pour ce billet. Maintenant il ne faut pas trop vous inquitété comme à chaque fois qu'on se trouve trop écrasé par le stresse et la vie quotidienne, on a pris le temps de souffler un peu. Je publierais d'ici peu un billet sur notre voyage en train de Auckland à Wellington. Et puis nous avons la chance d'achever un mois en Californie où Papa est allé travaillé et nous nou sommes fait une petite cure de famille, copains et soleil. Ils nous manqueront! :)