lundi 29 août 2011

Bora-Bora touristique oui, mais toujours belle!


Note for English speakers, we've been trying to add the translator, as Liz rightly proposed, but the link didn't work at that moment, we will try again once inTonga, sorry!

 Après avoir mis la petite famille dans le taxi pour prendre le ferry du retour, Ryan, Bev et moi sommes retournés à Tahiti. Une grande et bonne nouvelle nous y attendait : notre pièce de rechange pour notre régulateur d’allure ! Et on a le plaisir de vous dire qu’elle fonctionne à nouveau à merveille !  On en a profité, pour aller faire du « perle shopping » avec Bev, je ne suis pas sûre que nos portes-monnaie aient vraiment appréciés cependant. Il y a un truc incroyable à propos de ces beautés, plus vous les admirez, plus vous trouvez cela magnifique ! Pour mon anniversaire j’ai choisi avec Ryan une magnifique perle couleur « paon » (verte et aubergine) en forme de goutte que j’ai fait montée sur un collier tout simple en argent. Le résultat me plaît beaucoup. Ryan pour sa part a opté pour une perle sculptée dans les tons gris, se seront nos beaux souvenirs de Tahiti !

Nous avons ensuite quitté Tahiti pour Bora-Bora avec deux jours de traversée qui ont permis à Bev de voir un peu comment se passe la vie à bord lors d’un passage. Celui-ci s’est déroulé dans de bonnes conditions ce qui ne gâche rien ! De beau matin, nous avons découvert l’élégante  silhouette de Bora-Bora avec ce qui reste du volcan qui l’a formée et son anneau de corail tout autour et nous avons été séduit. On avait entendu ou lu beaucoup de choses négatives sur cette île, qu’elle était trop développée, trop touristique, etc.… Et on ne peut nier que c’est touristique et qu’il y a des hôtels dans de nombreux lagons, mais ceux-ci ne sont que des petites cabanes sur l’eau, il n’y a ni gros hôtel de plusieurs étages, ni paysage totalement défiguré. La route est un peu trop près du rivage mais à part cela c’est assez tranquille.

Nous avons pris un corps-mort au Yacht Club de Bora-Bora qui venait juste de rouvrir avec une nouvelle équipe dynamique et sympathique. On vous le recommande, ils sont en train de mettre un website en place qui devrait donner toutes leurs infos. C’était un mouillage reposant après la baie de Cooks et Tahiti qui sont assez profonds et toujours une épreuve de force pour Ryan avec notre vieux guindeau.
A Bora-Bora on s’est reposé un peu, on a fêté mon anniversaire (enfin!),on s’est promené, on a fait du snorkeling et on a retrouvé Jared et Christine d’ Archateuthis, que Bev a enfin rencontrés après avoir tant entendu parlé d’eux avant  qu’elle ne reparte quelques jours plus tard un peu émotionnée. Je regrette un peu car il y a pas mal de choses à faire comme randonner au sommet de la montagne ou naviguer autour de l’île que nous n’avons pas eu le temps de faire mais on ne peut pas tout faire ! Ryan a installé la nouvelle pièce pour le régulateur d’allure, j’ai fait une mini-rando avec Christine.


Mais une rencontre nous a frappé, c’est la petite dame que vous voyez avec sa petite-fille sur la photo. On l’a rencontrée à la banque, elle nous a expliqué qu’elle vivait là depuis 30 ans mais qu’elle rêvait toujours de son île Revovai qui fait partie des Australes, elle ne cessait de nous dire : « Parce que c’est JOU-LI ! », pour elle Bora-Bora n’est rien en comparaison. Si jamais un reportage est programmé à la télé, elle va veiller même si c’est tard rien que pour avoir un petit parfum de son île. Elle nous a aussi dit de bien nous méfiez à Tahiti « parce qu’il y a des VOU-leurs ! ». Elle nous a expliqué qu’il ne fait pas aller à la banque le soir et que quand elle y va elle planque son argent et sa carte bleue dans son soutien-gorge ! Un vrai personnage et une couronne de fleurs au parfum enivrant pendant toute la conversation.

mercredi 24 août 2011

Moorea, un séjour en famille





Il y a des escales qui n’ont le goût d’aucune autres et Moorea en fait partie car nous avons eu la chance d’y recevoir la famille de Ryan : sa mère Bev, sa sœur  Kirsten , son beau-frère Jason, son neveu Connor  et sa nièce Paityn. Nous avons séjourné dans la baie de Cooks, eux au Bali Hai, un très sympathique mini-resort et nous ancrés juste en face avec Bev à bord. Poucette a servi de navette entre les deux ainsi que les kayaks du resort (on a réussi à retourner un double canoë, enfin il paraît que je n’ étais pas assise où il faut !). Les radios ont fait office de téléphone et je crois qu’il n’y a rien de plus mignon que d’entendre Paityn nous appeler  de sa petite voix « Shalimar, Shalimar, Shalimar mobile ».


Et on en a eu des aventures ! Entre les promenades jusqu’aux champs d’ananas, la location d’une voiture pour faire le tour de l’île, la visite du « tropical garden » où nous avons essayé leurs confitures et glaces (mention spéciale à celles au tiaré !). Bien sûr il y  a eu la plage, avec ses jeux dans le sable, ses pâtés qu’il faut absolument prétendre manger avec délice. 
Et le snorkeling ! Connor s’est entrainé dur depuis le Mexique et il est maintenant très à l’aise dans l’eau. On y est allé plusieurs fois pour prendre des photos. Bon ce qui a moins bien marché en revanche c’est « Aunt Alex » qui a totalement oublié de retirer le cache de l’objectif ! Et Jason qui comme moi a une phobie des requins, s’est découvert une passion pour la vie sous-marine. Paityn a pratiqué la natation avec sa planche comme un petit poisson dans l’eau.
On est aussi allé à la baie d’Opuhonu avec Poucette, un voyage mouvementé qui a été comparé par Connor comme étant mieux qu’un manège de Disneyland et Legoland combiné !
Connor et Paityn collectionnaient les noix de coco qu’il ne fallait surtout pas ouvrir et  en ont choisi chacun une à nous donner le jour de leur départ, les autres sont retournées dans la nature. Avec les poulets (qui sont partout en liberté), c’est ce qu’ils pointaient à tout bout de champs. « wahou, une noix de coco ! », et même sous l’eau !

Les hommes ont été ravis par de jolies danseuses et des "guerriers" le temps d'une danse "du cochon", un souvenir assez hilarant!


Pour les papilles, on a partagé nos repas avec du poisson frais, du riz à la noix de coco. Uncle Ryan a montré comment ouvrir une noix de coco et faire des chips avec (léger goût de pop-corn), ce qui a séduit Jason, qui a promis de partager à son tour la recette, alors est-ce qu’il a essayé à la maison ? Les enfants ont découvert les ramboutans  un fruit de la famille des litchis, mais en plus poilu, notre réserve a été écoulée bien vite. J’ai montré à Kirsten comment faire la sauce sashimi comme Valentine de Toau (miel, ketchup, moutarde, sauce soja, sauce d’huitre à part égale, puis wasabi selon votre goût, j’aime ajouter des graines de sésame mais c’est perso). Gramy Bev était de vaisselle et photographe officiel de chaque évènement.


Et c’est passé vite et les journées étaient bien remplies pour profiter au maximum. Une semaine ce n’est rien quand on ne s’est pas vu pour certains depuis notre départ en octobre 2010 ! La vie continue à San Diego, les enfants grandissent et on assiste à cela en pointillé… Même si grâce à internet on attrape quelques miettes, ici et là, de leur vie là-bas.







Ryan m’a dit que cette visite l’avait marqué. Car s’il avait essayé d’anticiper ce que serait notre nouvelle vie, il n’avait pas pleinement pensé à l’impact que cela représenterait pour sa famille. Bien sûr on pensait beaucoup à Bev sachant que se serait dur pour elle de ne plus nous avoir près d’elle et qu’elle allait s’inquiéter lors de passage. Mais ce que l’on avait pas anticipé c’était que cela pousserait la famille à voyager pour venir nous rejoindre, à trouver comment faire tenir cela dans le budget, faire faire un passeport pour tout le monde, repousser ses phobies (avion et requins n’est-ce pas J !)…. Pour Bev ça a reveillé ce vieux rêve qu’elle et John avait eu au début de leur mariage d’avoir un jour un bateau et de simplement partir…

Alors oui, Moorea, c’était vraiment une étape très spéciale pour nous, merci la famille d’être venue, on est heureux d’avoir pu partager ces moments précieux avec vous.

Papeete, Tahiti, retour à la "grande ville"


Après le calme de Toau, Papeete a été un peu un choc même si on s’y était préparé. La passe est aisée, la navigation est un peu longue jusqu’à la marina Taïna mais le chenal est bien marqué. Par contre le mouillage est très très fréquenté et profond ! Pour ceux qui s’y rendraient pour la première fois armez vous de courage si comme nous votre guindeau n’est pas de prime jeunesse ! Il y a des corps-morts (attention à ne pas vous ancrer trop près d’un corps-mort  sans bateau qui arriverait pas la suite et vous demanderait d’aller ailleurs après une heure de travail intense pour vous ancrer ça serait dommage !), on a eu la chance une fois à la tombée de la nuit qu’un bateau du coin nous en indique un qui était disponible pour quelques jours autrement ce n’est pas simple.
En ce qui concerne la ville, c’est pas le Tahiti de vos rêves, Ryan et Jared l’ont appellé le « Tijuana de la Polynésie Française ». Il y a pas mal de circulation, des bâtiments à l’abandon ici et là, beaucoup de boutiques, particulièrement celles des perles de Tahiti où je ne suis plus supposée entrer au moment où je vous écris ce billet. OUPS ! Il y a aussi quelques brasseries où mon estomac s’est régalé avec délice ce qui parallèllement encore réduit la taille de mon porte-monnaie !
Et on a peut-être encore plus eu l’impression de ville tonitruante car on a pas arrêté de courir, pour prendre le le bus au plus tôt, pour attrapé le dernier bus (le service s’arrête après la fin des heures de bureau, vers le coucher du soleil mais personne ne sait bien car ce n’est pas affiché et surement pas très régulier), aller faire nos papiers d’arrivée, réunir nos papiers pour faire une demande d’extension de visa car on ne savait pas si notre pièce de rechange pour le régulateur d’allure allait arriver à temps avant la fin du visa de Ryan, nettoyer le bateau pour la famille venant de Californie et surtout faire les courses à CARREFOUR !
je sais combien cela va sembler ridicule à tous les Français qui y ont accès tous les jours, mais je vous demande de vous mettre à ma place avec 3 ans en Califiornie, 6 mois au Mexique et une traversée du désert aux Marquises et aux Tuamotus question réapprovisionnement. Que d’émotions là-bas pour moi! Avec plaisir, je me suis promenée dans toutes les allées de produits alimentaires (eh oui on était pressé quand même !), j’ai acheté des dizaines de fromage, du Tarama (2 grands pots ), je dois avouer que le rayon yaourt m’a déçue et l’alcool est bien trop cher pour pouvoir se le permettre (du Vieux Pape pour le prix d’un Château- Margaux , ça le fait définitivement pas !) mais dans l’ensemble ça a été un vrai plaisir d’être « comme à la maison », je n’avais pas fait d’approvisionnement dans ce type de grande surface en France depuis 4 ans !

Quelques jours après notre arrivée, la famille de Ryan nous a rejoint, sa mère Bev, sa sœur Kirsten et son mari Jason, son neveu Connor  et sa nièce Paityn. On les a acceuilli avec joie et on s’est senti chanceux qu’ils aient pu venir nous rendre visite et de pouvoir partager notre vie et ses îles Polynésiennes avec eux ! Ils ont passé une nuit au Radisson de Papeete (très joli hôtel !) et ont profité de la plage de sable noir le lendemain avant de prendre un ferry pour Moorea où ils avaient un appartement de location. On les a suivi de peu le lendemain avec les papiers du visa de Ryan en poche, on remercie d’ailleurs Cindy qui s’occupe des papiers et des exemptions de la caution pour les personnes extérieures à l’Union Européenne elle est devant la marina Taïna le matin de 9h00 à 9h30 en général. Attention une extension de visa est difficile à obtenir et n’est pas automatique, il faut pouvoir prouver qu’une avarie mécanique vous empêche de poursuivre votre voyage et que vous y travaillez ardemment ou elle vous sera refusée.