mardi 16 décembre 2014

Tom, a story of loss and love


Far from wanting to spoil the Xmas spirit, but perhaps to acknowledge the end of a cycle of stillness for us, the end of the year , the beginning of spring and summer in the southern hemisphere and maybe because I lost my father a few days before Xmas too, the subject imposed itself. Don’t worry though it is mostly about love.

Meet Tom. Tom is a Teddy bear that came back from California when we visited last August. Tom is not any teddy bear. He didn’t come from a shop, he wasn’t mass produced. He is unique, hand-made,  he has a story and like a lot of good stories it is full of love.
Tom was made with one of Tom Minor's favorite Hawaiian shirt, him and his wife Jenny very generously hosted our wedding ceremony in their garden on the Sunset Cliffs of San Diego. Once we visited it, everything just fell into place. It was the PERFECT PLACE for us. Jenny is a very good friend of our beautiful Grammy who thought of it, we are not the first and hopefully not the last to prononce wonderful words there.
Sadly, Tom Minor died suddenly last year, Jenny is still in the process of mourning and has to go through the whole deal of what to do with Tom’s belongings, what to give to their family, what to part with, what is meaningful and other so personal things that it can’t be expressed with words. As she was thinking about what to do with Tom's Hawaiian iconic shirts, a friend of her’s proposed to sew up little Teddy bears in the clothes Tom loved. Jenny came to Grammy’s house this summer and gave Tom to Stella "so he could go see the wonders he didn't had time to see but always dreamed of".  Her voice was trembling a bit and our eyes were wet as we welcomed such a personal and precious gift.  And this is how Tom entered our lifes (again).

I have to say that I love the idea. I smile at the thought of Tom being hugged again and again, cuddled, hushed to sleep but also been taken into new adventures, to new lands. And Jenny, we have some travels coming so Tom will soon send you some picture/postcards. « Nothing is created, nothing is lost, everything is transformed », it seems to me that it is kind of an incarnation of the saying.
I wish someone had had this idea for us when we were kids and suddenly, it turned so sour, not that I'm blaming anybody, we have a lot of mementos of our father. Like Tom, my  Papa died unexpectedly, he was very young, younger than me as I am writing this post. We woke up one day, he was gone from the house and he died a few days after at the hospital. I feel like especially for kids it is a powerful gift to make so if ever you have to go through the same thing one day, hopefully in a very, very long time, I hope you can remember that idea and you can find a little bit of peace in it.

I wrote « if ever you have to go through the same thing one day » but unfortunately you will. We all loose someone someday and it is the end of something and it takes a lot to get through. Some people think about it until the end of their life and can’t rebuild anything, some people while not forgetting keep on going, some people seem to lock it in a little drawer and swallow the key. I have never been the forgetting type, I’m not saying it is good or bad, and it has certainly cost me a lot until I did a 2 and a half years of therapy to understand it. But has also made me who I am, it has in some ways, lead me to where I am now and even if it has not been an easy period lately, I feel at peace with everything and I’m turned towards the future. I love my husband, I love my daughter and I can’t wait to keep moving ! Once gain welcome aboard Tom !

To my Papa, I missed you, I miss you and I will miss you, loss belong to the past, the present and the future but it doesn’t hurt anymore. I feel you around me everywhere, in the wind, in the sun, in the new tastes I discover in my travels and I see you everyday, in my daughter’s smile, not that she looks like you because she doesn’t. But she is the little Teddy bear that came from a little part of you after all those years. I love you.

To Tom and Jenny who in my memories will always be rock’n rolling on my wedding night.What did Tom told me already? Something like 'not too bad for old folks'.

To Ken who even at the end and in a lot of pain was able to remember of love and said to his wife : « I know you, I’ve loved you all my life. » And to Sandy who's learning to live without the love of her life.

To people struggling with their losses whatever they are. I hope you can find a way to accept it, to go on with your life and to be happy again.

lundi 24 novembre 2014

DIY calendrier de l'Avent simple, rapide et compact pour le bateau



Je suis très en retard sur mes billets mais là je fais fort et j'en écris un en rapport avec Noël avec plus d'un mois d'avance sur le jour J. Je sais c'est dur à croire, mais bon c'est là alors remettez vous! Pour ce petit calendrier de l'Avent j'ai réfléchi un moment parce que je le voulais compact, en adéquation avec ce que l'on vit, et fidèle à la logique du plaisancier c'est à dire, rempli de choses utiles et pas de mic-mac bon à jeter après avoir ouvert la petite fenêtre. Je ne voulais pas non plus en acheter un du commerce avec des chocolats pas terribles et créer un accoutumance qui aurait été un peu embêtante... Alors pour la forme je suis allée faire un tour sur pinterest et il y a des montagnes d'idées avec des styles et des rendus très différents c'est une mine d'or.




J'ai contemplé un instant l'idée de nous faire un très beau calendrier tout en tissu sur le thème nautique et je le garde dans un petit coin de ma tête ce petit projet, mais je voulais avant tout faire quelque chose de rapide, j'ai malheureusement beaucoup de projets couture moins drôles qui m'attendent sur le bateau! Et puis je me tracassais un peu sur la place que cela prendrait pour un article que l'on utilise qu'un mois de l'année. J'ai commencé à faire de la place sur le bateau le mois dernier en me séparant de tissus dont je savais que je ne les utiliserais pas, j'en ai encore une sacrée quantité alors ça m'embêtait d'en acheter davantage (et si je ne m'y mettais pas pour raison de vie ou de mort où allais-je stocker tout ca?). Alors dans cet esprit d'utiliser ce que j'avais et de faire de la place, j'ai ressorti mon stock de papier. J'avais acheté un gros bloc pour notre mariage et Mele, une copine de Charlotte nous avait fait environ 70 bateaux en origami sur lesquels j'avais écrit les noms des invités de notre mariage 4 ans auparavant. Et oui vous voyez bien il était temps qu'il serve! Notre neveu et notre nièce en avaient utilisé un peu lors de leur visite à Moorea alors l'honneur était sauf mais quand même! Pour les couleurs, j'ai un peu hésité, j'aime beaucoup les couleurs traditionnelles de Noël mais je n'en avais pas en stock et puis je trouve ça étrange d'utiliser ces tons, bonhomme de neige et bonnets compris quand ici on commence tout juste à oublier de porter des chaussettes et à sortir les shorts. A Whangarei, les petites fleurs montrent le bout de leur nez, ça sent le jasmin dans les rues, le soleil nous réchauffe doucement... Alors les moonboots dehors et vive les couleurs chaudes, fleurettes et papillons! Pour la réalisation c'est ultra simple. une feuille pliée en deux on colle le bas puis un côté et le tour est joué (je n'ai pas pris de photos comme dans un tuto mais si on me le demande j'en ferais et les ajouterais gracieusement). Pour fermé j'ai simplement fait un pli qui est maintenu par les mini-pinces à linge (au cas où je doive changer une surprise d'enveloppe).
J'ai choisi ce système parce que j'aimais l'idée esthétiquement mais aussi parce que c'est assez compacte et peut être accroché loin de petites mains inquisitrices sans nous gêner dans nos déplacements.

Pour le fond, j'ai réfléchi avec application à ce que contiendraient ces petites pochettes colorées. Il fallait que ce soit utile, ludique, lié à ce que nous allions faire en ce mois de décembre, proche des intérêts de Stella et si elle pouvait apprendre ou exercer une compétence déjà acquise c'était jackpot. J'ajoute qu'elle est encore petite et qu'elle est notre unique enfant il y avait donc probablement plus de choses qui correspondaient à ces critères que pour d'autres familles. Voilà la liste des petits objets que j'ai créé :

- des moules d'animaux pour jouer dans le sable pour compléter le set de Grammie
- des tampons avec encre de personnages qu'elle connaît (Frozen), elle éprouve une grande joie à reconnaître des personnages familiers. Elle aime les mettre en relation (baleine en plastique, baleine pièce de puzzle et baleine dans un livre) et bonne pratique de motricité fine (et oui, une instit ne se refait pas).
- des emporte-pièces et moules pour muffins individuels. Ces paquets sont à ouvrir le dimanche pour avoir suffisamment de temps pour utiliser l'objet qu'elle reçoit dans la journée et comprendre son utilisation et puis aussi parce que cuisiner en famille c'est trop bon, foi de fille et petite-fille de chef!
- des gommettes de poules et bébés animaux (je vous laisse trouver le lien).
- des perles pour faire des petits bijoux
- un jeu de cartes trouvé sur internet pour nommer et reconnaître les formes géométriques planes
- un jeu sur les couleurs : des ronds découpés (taille de la paume de ma main) en bleu, jaune, vert et rouge avec des gommettes de même couleur à coller sur le bon rond. Lorsque les ronds sont terminés on peut les attacher et faire un petit mobile vertical ou les accrocher dans le sapin. J'ai fait deux ronds de chaque couleur afin de pouvoir donner un peu de volume à nos bulles en les agrafant et en les rembourrant au milieu.
- les décorations de Noël sont aussi à découvrir, Stella les a vus mais elle ne s'en rappellera pas et c'est joli, ça brille et c'est gratuit! ;) Il faut en profiter parce que je ne sais pas combien d'années je pourrais lui faire ce coup là.
- bien sûr il y a aussi quelques gourmandises avec 3 Pères Noël en chocolat et un bon pour aller se manger une glace, et oui Noël c'est aussi ça!
- une bougie, on l'allumera le 21 décembre. Je lui montrerais une photo de son grand-père qui est parti ce jour-là il y a très très longtemps. Parce que Noël c'est aussi ça, se souvenir des célébrations passées et des gens qu'on aime.


Petites astuces
- Les nombres sont simplement écrits sur de petits cartons mobiles si besoin, parce que je voulais pouvoir modifier l'ordre des surprises si d'aventure l'aventure nous appelait, avec par exemple les jeux de plage tous ouverts avant un beau week-end.
- les jours d'école j'ai mis des surprises qui peuvent être utilisées rapidement (gommettes) ou des décorations de Noël, ou chocolats, afin d'éviter la frustration de Stella si elle n'avait pas le temps de savourer sa surprise.
- Avec quelques unes des mini-pinces à linge restantes je vais utiliser du scotch double face afin de les fixer au mur et créer quelques endroits pour afficher les superbes productions plastiques de Stella. les pinces seront fixes mais on pourra aisément changer l'affichage quand on le souhaitera.

Et voilà pour cette année c'était facile parce que nous avions quelques besoins en petites babioles, mais j'imagine facilement des calendriers de l'Avent qui contiendraient des photos, prétextes à parler et si on était au milieu de nulle part elles pourraient être assemblées le dernier jour pour former le contour d'un sapin sur le mur. On pourrait alterner plus tard celui qui ouvre la surprise, devoir faire avec ce que l'on trouve là où l'on est, deviner qui a recueilli quelle surprise... Et j'espère que la liste ira en s'étoffant. Si vous avez des idées n'hésitez pas et si vous aimez, et bien partagez. Bonne préparation de Noël à tous, ho!Ho!Ho!


Un petit clin d'oeil crafty, Grammie nous a fait cette chaussette de Noël pour voyageurs, au dos, les drapeaux des parents (et de ses deux nationalités) et ceux des endroits où nous fêterons Noël avec l'année concernée à broder. Plus tard cela fera un petit historique de l'endroit où l'on se trouvait pour chaque Noël de Stella. J'adore l'idée! Merci Grammie! Les cadeaux personnalisés et faits-maison sont si précieux! Au passage vous noterez les petits éléments nautiques spécialement ajoutés par Bev ;)









vendredi 12 septembre 2014

Escapade en train, à pieds, en taxi et en luge avec une poulette de 15 mois et deux sac à doc et demi





On en rêvait et finalement après deux ans en Nouvelle Zélande on l’a pris ce train qui traverse les 2/3 de l’île du Nord de Auckland à Wellington. S’il y a une chose que les gens entendent dire à propos de ce pays c’est à quel point les paysages y sont magnifiques et j’ai le grand plaisir de vous confirmer que oui, c’est souvent à couper le souffle. Sur cette ligne on passe des pâturages verdoyants piqués de petites vaches ou de blancs moutons, aux cultures maraîchères, puis à un plateau volcanique quasi désert, pour redescendre finalement de nouveau vers une côte encore très sauvage. La durée du trajet est de 12 heures et coûte le double d’un billet d’avion (pour la période où nous sommes partis) . Il s’agit donc de faire le choix de s’immerger dans une douce torpeur, d’ouvrir bien grands ses yeux, de ralentir  sa course folle et  de faire un saut en arrière dans le temps qui est grandement aidé par les commentaires audios à la fois historiques, géographiques et culturels (un casque est fourni à cet effet).


J’ai personnellement trouvé que c’était une leçon de géographie, plus précisément d’aménagement du territoire, exceptionnelle. On apprend comment sont nées les villes le long de cette ligne , quelles ressources ont attiré les gens ici, parfois elles ont périclité après épuisement de leurs richesses, parfois elles se sont réinventées en prenant un nouveau chemin. On apprend aussi comment l’homme a modifié son environnement, ainsi les grandes forêts humides et parfois marécageuses ont été sacrifiées au progrès. Partout où la ligne de chemin de fer est passée, l’exploitation du bois a été de mise, tant qu’il est parfois difficile de s’imaginer les forêts vierges et immenses qui dominaient autrefois. Je devrais être plus précise et j’aurais dû prendre des notes mais une certaine petite demoiselle a eu tendance à détourner mon attention même lorsque j’essayais d’être très assidue …


 Elle a apprécié de ne pas être coincée par une ceinture de sécurité pendant des heures, de pouvoir se dégourdir les jambes et de danser à chaque arrêt du train (il y a un wagon ouvert pour prendre des photos qui ne dispose d’aucun siège et dans lequel on peut se rendre quand on le souhaite.). Elle s’est endormie dans le porte bébé au son du chaos ferroviaire du wagon ouvert, a mangé avec appétit la nourriture correcte au goût et au prix. Nous avions déjà voyagé de cette manière avec elle en France  et ça reste notre mode transport préféré avec un enfant de son âge, c’est un peu plus de boulot pour nous mais au moins elle ne s’agite pas en tirant sans succès sa ceinture de sécurité jusqu’à total épuisement !


NOTES : 

  • Nous avons fait l’aller-retour mais c’est long, je ne sais pas si je choisirais de le faire à nouveau. Après 7 jours hors de chez soi et 3 différents hôtels on était prêt à rentrer, un peu plus vite.  Ryan a cependant adoré, pour une fois il peut profiter du paysage, rêvasser et ne pas se souvier de la route.
  • Nous avons pris notre voiture de Whangarei à Auckland et laissé la voiture dans un parking à coté de la gare, Attention c’est CHER !
  • Le train part tôt le matin et arrive en début de soirée, on a donc pris une chambre d’hôtel la veille du départ et conduit de nuit pour le retour.
  • On trouve des taxis facilement dans les grandes villes mais il faut en arranger un pour le plus petites  et ce n’est pas toujours facile à trouver. Cela dit les distances ne sont jamais monstrueuses dans ce cas et faisables à pieds surtout avec deux sac à dos et demi tant qu’il ne pleut pas.


pistes de ski, Mt Ruapehu en arrière plan
Notre premier stop a été Ohakune, une petite ville aux pieds des volcans enneigés. Nous avons séjourné à l’hôtel « Alpine » et on en est content, c’était rustique mais la propriétaire nous a bien aidé avant et pendant notre séjour notamment pour les transports. On avait un petit appart avec kitchenette. Le soir on a bien apprécié le jacuzzi. On voulait que Stella voit la neige et elle l’a vue ! Ce qu’elle a aimé le plus c’était de marcher dedans, la luge elle n’était pas bien sûre et puis au moment de la rendre elle ne voulait plus descendre !  

Il y a beaucoup de choses à faire dans le coin et notamment en été (vélos, kayak, rando) mais sans voiture c’est difficile, en hiver il y a une navette pour les pistes.
Stella en petit marin, même si c’est d’eau douce pour le moment, nous a bien fait rire.  Elle a découvert les interrupteurs avec un sourire jusqu’aux oreilles. Elle a aussi été absolument ravie par le lavabo à sa hauteur (comme dans sa future école) sauf que celui là s’appelle toilettes ! Heureusement on a eu le temps de la rattraper avant qu’elle ne s’attaque au nettoyage du visage :}
vue du Mont Ruapehu



Après cette pause rafraichissante nous avons repris le train jusqu’à Wellington avec un hôtel au cœur de Cuba st, un quartier formidable pour les gourmets. On a adoré prendre nos petits-déjeuners chez « Olive », leur pâtisseries miam! Quel régal! On beaucoup aimé cette petite capitale qui rappelle vraiment San Francisco tant par l’architecture que la géographie, l’art y est très présent. On a eu un temps magnifique ce qui n’a rien gâché. Le premier jour nous avons pris le funiculaire pour avoir une vue plongeante sur la ville. Après avoir jeté un œil sur le petit musée du tramway nous sommes doucement redescendus par le jardin botanique qui est gratuit et bien agréable. On a accessoirement  visité la première de notre longue liste d’aire de jeux! L’après-midi on s’est simplement baladé en ville.




Le second jour nous avons visité le Te Papa museum, un formidable musée qui retrace l’histoire, la géologie, l’histoire naturelle de Nouvelle Zélande et encore bien d’autres choses. A noter et c’est important le musée est GRATUIT et c’est chouette de voir les étudiants s’y retrouver, les grands-mères investir les espaces pour enfants avec leur descendances et les touristes s’en émerveiller en toutes les langues.
Mon conseil si vous y allez, ciblez votre visite car c’est grand et il est impossible de tout voir, si vous y êtes avec un enfant et que vous voulez du temps pour vous, allez y à la sieste quand le petiot peut dormir dans la poussette ou dans le porte-bébé. Attendez vous à devoir vous poser régulièrement car entre le piétinement de rigueur au musée et le poids de bébé dans le porte-bébé on ressort lessivé ! Une fois que bébé se réveille, nul besoin de battre en retraite, il y a à chaque étage et pour chaque thème des salles pour enfant où les petites mains peuvent toucher, porter, jouer…




Le troisième jour nous sommes allés au studio Weta (King kong, le seigneur des anneaux), C’était à 40 min du centre-ville, encore une fois on a programmé d’arriver un peu avant la sieste et si vous avez un petiot je recommande ce timing car les créatures à l’intérieur du studio sont un peu impressionnantes et puis bien sûr vous pouvez suivre les explications sans interruption si bébé dort. La visite est assez rapide et l’endroit n’est pas très grand mais ça vous donne une bonne idée du processus de création, de la phase de recherche à la construction du produit fini. Stella s’est réveillé vers la fin en fixant  King-kong l’air un peu hébété, elle s’est ensuite frottée aux trolls du Seigneurs des anneaux et a fini par trouver qu’elles étaient quand même drôles ces petites créatures et aurait bien ramené le dragon de Komodo avec nous !
C’était étrange de se retrouver dans une ville à proprement parlé, avec des gens endimanchés et pressés, une vie nocturne, un choix infini de restaurants de qualité. Nos coups de cœur vont aux restos  Ortega fish shack, à réserver à l’avance formidable, petit, familial, produits frais ; et Havanna, tapas de qualité, grand choix et belle liste de vin.

Au quatrième jour nous nous sommes levés tôt et avons pris le chemin de la gare, une vingtaine de minutes à pied, ça se fait bien. Puis a suivi un long voyage de retour en train.

En conclusion on est très heureux de notre petit voyage. On a pu faire ce que l’on voulait pour les adultes sans pour autant oublier poulette. Ce qui a grandement participé au succès de l’aventure réside dans plusieurs points :
  •  avoir le bon matériel avec soi (suffisamment de couches de vêtements pour ne pas avoir froid, le porte-bébé et beaucoup de snacks pour Stella)
  • Se fixer une ou deux choses à faire par jour pas plus , ça permet de ne pas se stresser et de profiter des balades !
  • Respecter les horaires, comme Stella dort très bien dans le porte-bébé c’était simple pour les siestes, c'est aussi valable pour l’heure des repas. On réservait très tôt (6h) pour pouvoir commander et avoir le temps que cela arrive sans que Stella ne se soit transformé en dragon hurlant (on a d’ailleurs eu que des compliments à chaque restaurant).
  • Respecter le rythme de poulette, en repérant les aires de jeu autour du lieu visité pour qu’elle puisse marcher et s’amuser après un moment calme ou une sieste, ou encore en lui laissant toujours un peu de temps pour découvrir et jouer dans le nouvel espace lors d'un changement d'hôtel. Ca a donné lieu à quelques fous rires, apparement les douches sont particulièrement formidables et pour les apprécier au maximum, il faut être en couche, bottes d'eau fuschia et taper des pieds de toutes ses forces; nous qui croyions, pauvres mortels, qu'il suffisait de les mettre en route pour s'en délecter! 


  • S’adapter, oui bien sûr on aurait pu rester plus longtemps au musée ou on aurait bien testé le petit resto juste en bas de l’hôtel qui nous avait été recommandé par des copains mais voilà pas elle ! Alors on est parti du musée en se disant qu’on y reviendrait un jour et on a commandé au room service parce que poulette, elle était vraiment trop cuite la dernière nuit et vous savez quoi ? On s’est marré quand même ! Après tout quand elle est heureuse c'est bien difficile de ne pas l'être aussi.

  • Et n'oubliez pas, le monde est une grande aire de jeux, alors quand il n'y en a pas créez-en une!
Ps: Si vous avez d'autres conseils auxquels je n'ai pas pensé, merci de les ajouter en commentaires.

Billet à venir : les vacances sous soleil de San Diego!

dimanche 17 août 2014

Winter blues



Ces derniers mois on espérait que la pression retomberait un peu du fait d'avoir diféré notre départ pour les îles d'une année entière mais ce n'est pas encore le cas. Attachés à cette décision a surgit un cortège de papiers administratifs influent noter visa personnel et celui du bateau qui arrivaient à terme au mois de Mai. Nous avons pendant un moment vécu une situation un peu surréaliste où l'immigration et les dourness nous disaient qu'ils s'aligneraient l'un sur l'autre mais où personne ne souhaitait être le premier à prendre la décision.

Au bout de 24 mois de présence sur le territoire sans ressortir, le bateau doit normalement être importé ce qui signifie qu'une taxe de 15% de la valeur totale du bateau doit être acquitée sauf "circonstances imprévues". Nous avons fait une demande d'extension de l'import temporaire pour une année supplémentaire qui nous a d'abord été refusée. Nous avons combattu la décision et obtenu gain de cause, OUF! On se disait que quand même qu'un bébé, des réparations qui en appelaient d'autres, un capitain bloqué du dos et autres petits désagréments ça devait compter au moins un peu. La perte de cette somme aurait été un sacré trou dans le budget! Notre conseil : contacter le supérieur de la personne en charge de votre dossier, proposer de verser davantage de pièce à votre dossier et ne pas lâcher !

Côté visa personnel, ce n'est pas toujours simple de ne rentrer dans aucune case et un peu stressant à chaque renouvellement de visa. Ce que dit la loi c'est que sur un visa touriste on ne peut rester que 9  mois sur 18 sur le territoire. Pour les plaisanciers c'est difficile si on reste au delà de la période cyclonique de 6 mois pour cause de réparations par exemple.Mais en général ça se passe bien si l'on peut montrer qu'on a des sous en banque et qu'on emploie des Kiwis (fait marcher l'économie). Il faut juste toujours repasser par la demande de visa et fournir les papiers demandés (factures des travaux réalisés sur le bateau, casier judiciaire, visites médicales...) .

Au milieu de toutes ces paperasseries l'hiver est arrivé, il est doux et pas trop pluvieux mais ça m'en a mis un coup, c'est à ce moment que j'ai réalisé que cette année non plus nous ne partirions pas. Pour ne rien arranger, nos poulettes du vendredi sont parties vers de nouvelles aventures en Asie puis en Europe. Elles nous manquent déjà. Stella se promène dans le bateau avec une photo de nous quatre qu'elle regarde souvent. Ca achève de me briser le coeur. Cléa a définitivement été sa première copine et Armelle compte beaucoup pour moi aussi. On en a passé du temps a discuter de maternité, de vie et d'amour! On va être orpheline pendant un moment. J'ai dit à Ryan qu'il n'y aurait pas d'autres poulettes mais que je l'accepte parce que c'est ce qui les rend uniques. Il y aura d'autres amitiés cependant soyez en sûrs! ;) On embrasse d'ailleurs une petite Yasmine et sa Maman.


Ryan travaille tous les week-ends avec Noel pour que les mâts soient enfin finis, parfois je trouve un peu le temps long. Il reste encore quelques coup de vernis après ponçage et l'installation des nouveaux équipements. La comparaison entre ce que nous avions et les nouvelles pièces dessinées par Noël parle d'elle même, plus de robustesse, meilleure répartition de la tension qui s'appliquera aux mâts...






Stella grandit et s'affirme de plus en plus, à 16 mois elle aime la gym, l'escalade, la musique, danser, les gommettes et son bébé. Son vocabulaire après avoir un peu stagné se développe de nouveau avec une majorité de mots en Français. C'est un petit monstre chronophage, malicieux et attachant. Elle ira lorsque nous rentrerons (si tout va bien avec les visas) dans une nouvelle crèche qui nous plaît bien. On y a deux copains du coffee group qui y sont déjà depuis quelques mois. Elle se situe à une quinzaine de minutes du centre-ville. On a aimé ses vergers, potagers et petites poules en liberté. Il y a un chef à demeure qui utilisent les produits de cette petite ferme. Les enfants font du pain chaque jour. L'espace extérieur et le contact avec les animaux sont ce que l'on ne peut pas lui offrir pour le moment, c'est ce qui nous a poussé à changer.


Voilà pour ce billet. Maintenant il ne faut pas trop vous inquitété comme à chaque fois qu'on se trouve trop écrasé par le stresse et la vie quotidienne, on a pris le temps de souffler un peu. Je publierais d'ici peu un billet sur notre voyage en train de Auckland à Wellington. Et puis nous avons la chance d'achever un mois en Californie où Papa est allé travaillé et nous nou sommes fait une petite cure de famille, copains et soleil. Ils nous manqueront! :)