vendredi 5 mai 2017

Les racines poussent


A l’été 2016 soit 6 mois après notre arrivée à Sd et l’annulation de nos plans Mexicains, les choses ont commencé à se décanter.
En mai afin de me sortir du marasme familial déclenché par le décès de ma grand-mère et de faire face à tous les changements qui survenaient dans nos vies, j’ai repris mes séances avec mon Art thérapeute francilienne. Ryan et moi avons décidé de regarder les locations, on avait envie d’espace et plus précisément d’espace pour créer, un jardin aussi car cela nous manquait. Il n’y avait pas grand chose à cette époque alors après avoir eu le coup de foudre pour une maison déjà vendue, on s’est penché sur nos finances pour voir ce qui était possible, avec un seul salaire et le bateau toujours en notre possession on avait un budget serré. Ca a été assez étrange car sur papier j’ai cru qu’on allait avoir le coup de foudre plus d’une fois et quand on visitait il y avait toujours quelque chose qui clochait. Finalement, alors qu’on s’était mis d’accord sur le fait qu’on allait réduire le nombre de visite s car on y passait la moitié de nos week-ends,  une petite maison de type  « Spanish Mission » est ressortie d’une recherche internet.

premier fruit de la passion!
Elle était plus modeste et petite que ce que nous avions visité auparavant, elle avait tout ce qu’on voulait sauf un garage atelier auquel on était vraiment attaché mais le prix relativement plus bas et un superbe patio/ salle à manger extérieure nous a quand même poussé à aller la voir. Devant la maison encadrée par deux arbres qui fleurissaient jaunes, j’ai eu un petit coup au cœur. Une fois entrée dans la cuisine ouverte avec ilot sur le petit salon avec parquet en chêne j’ai dit quelque chose du genre : « ça me plaît bien ici », la pièce était baignée de lumière. Tout n’était pas parfait,  deux des trois petites chambres sont en enfilade et trop petites pour être amputées d’un couloir ce qui n’était pas forcément très attractif même si on pense avoir trouvé quelques idées pour contourner cela. A l’extérieur, comme je l’ai déjà mentionné le patio ombragé sur lequel poussait des passiflores a achevé de nous convaincre. On l’a achetée comme ça sur un coup de tête, sur un coup de foudre et on n’a jamais regretté, on aime notre quartier, notre petit espace ( qui a quand même été multiplié par 10 entre le bateau et la maison) et surtout notre espace extérieur sur lequel nous avons presque exclusivement travaillé en dehors d’un trou dans le mur du salon pour ouvrir la perspective du salon sur la pièce de création (bureau et atelier de menuisier). On a ouvert sans vraiment s’attaquer aux finitions, ça choque parfois les gens (« whaou, vous avez un trou au milieu du salon ! »). 


En juillet j’ai eu une opportunité de travail dans l’une des universités de SD, SDSU. Le travail lié à la civilisation Française était vraiment intéressant, j’ai fait de la recherche, beaucoup de relecture du manuel et de la version plus light interactive sur ordinateur. Il fallait être polyvalente avec un jour une casquette de preneur de son, un autre celle de technicienne chargée de réaliser des extraits vidéos… Merci encore à F et L avec qui j’ai travaillé et qui sont devenus plus que des collègues de travail.
Parallèlement j’ai aussi travaillé avec une entreprise qui proposait de l’ESL (English as a Second Language) aux familles arrivant de France. C’était intéressant d’inverser complètement ma situation d’enseignant de Français en école d’immersion.
Plus tard j’ai fait quelques remplacements à l’école où j’avais travaillé avant de partir et trouvé des cours privés proches de chez moi pour des élèves de lycée qui apprennent le français.  A l’école de ma fille, French Montessori Preschool of SD, j’ai enseigné les arts en Français aux maintenant 5 classes de l’établissement. C’était vraiment intéressant de choisir un sujet de réfléchir aux différentes façons de l’introduire en fonction des niveaux.  J’ai aussi supervisé le spectacle de Noel et organisé une exposition sur le geste circulaire et le rond il y a quelques mois. Je suis très fière du travail effectué là-bas.





Dans un autre registre plus administratif, j’ai fait évaluer mes diplômes (le chemin du combattant) afin de pouvoir être reconnue comme professeur de français dans le secondaire et commencer à préparer le concours d’enseignement pour l’élémentaire ici en Californie (et oui il faut en passer par ça pour en arriver à enseigner au secondaire). L’école dans laquelle j’avais travaillé avant mon départ de Sd et pour laquelle je faisais quelques remplacements ici et là m’a proposé un contrat pour la rentrée 2017-18, j’en suis vraiment ravie. Il me tarde de reprendre un poste à temps plein, dans ma propre classe, mon propre espace, de retrouver mes collègues et amies et de contribuer davantage financièrement aux revenus du ménage.

En juillet alors que tant de choses se mettaient en place, Grandma Kim nous a quitté. Finalement elle l’a emporté avec elle ce cancer qui avait décidé de revenir la hanter après tant d’années de répit. La fragilité de sa santé et les rhumes incessants de Stella ne nous ont pas permis de passer suffisamment de temps avec elle, mais sa chaleur humaine et sa tendresse resteront avec nous à jamais. Nous l’avons vue rendre son dernier souffle et on s’est senti tout petit, ca s’arrête tout simplement comme ça. Ca nous a rappelé combien la vie était précieuse. Le plus dur a été de devoir l’expliquer à Stella. Moi qui ai perdu mon père si jeune, j’aurais tellement voulu lui épargner cette tristesse là pendant encore mille ans. Nous avons eu quelques mois difficiles avec une Stella appréhensive et préoccupée, qui avait très bien compris le caractère définitif de la chose, je crois que c’est ce qui m’a le plus frappée. Au final ça m’a permis de lui parlé de mon père, ce grand-père qu’elle ne connaît pas. On parle encore de Grandma Kim, on réussi maintenant à le faire  en se souvenant des bons moments et on n’oublie pas…





A cette époque, nous sommes aussi partis en famille pour la première fois  depuis que nous étions rentrés. Stella a adoré vivre dans une petite cabine sur le lac au centre du pays. On a passé du temps avec la famille de Ryan, pêché, nagé, mangé des smores (sandwich fait avec des biscuits, du chocolat et du marshmallow grillé) au feu de bois. Quand Grammie lui a demandé à Thanksgiving de quoi elle était reconnaissante cette année, le Minessota figurait en tête de liste. Elle nous demande souvent quand nous y retournerons ainsi qu’en France ou en Nouvelle Zélande. J’imagine que l’établissement de racine n’a pas fait disparaître son esprit d’aventure et j’en suis heureuse. Bientôt ma belle, bientôt !

Elle a eu 4 ans en mars et nous avons finalement cédé, la famille s’est agrandie avec une petite femelle labrador et je crois que c’est pour le meilleur, Stella l’aime tellement !

Voilà ça fait maintenant un an et quatre mois que nous sommes de retour. On se sent enfin à l’aise dans nos baskets, sur la bonne voie, J’ai l’impression qu’enfin on arrive au bout du tunnel, je dis « on » mais peut être devrais-je dire « je ».  Il y en a eu du chemin à parcourir, des remises en questions à faire.
California adventures, igloo building at Mammoth Mountain
Dolphin watching, SD harbor
Premier Halloween dans notre quartier
Randonnée à Mission Gorge

On nous demande parfois si le bateau c’est fini. C’est une question vraiment difficile à répondre. Pour le moment on s’installe à terre, on laisse nos racines prendre leurs aises, on profite de tout ce qu’il y a ici : les musées, les écoles multilingues, la famille, les amis. On veut lui montrer ce pays qui est le sien. On sait qu’on est là pour un moment. Maintenant qui sait ce qui se passera dans 5, 10 ou 15 ans ?


 Il n’y a pas si longtemps, nous sommes allés voir Moana au cinéma. J’y ai pleuré comme une madeleine, ai-je confié à une amie qui m’a dit qu’elle aussi, quand la grand-mère est morte, le problème c’est que moi je m’y suis mise dès l’ouverture sur l’île, avec l’appel de la mer (retranscrit selon moi d’une manière si poétique), pour la grand-mère, bon oui un peu. Et quand j’ai tourné ma tête du coté de mon mari, il avait lui aussi sa petite larme à l’œil (de me voir comme ça paraît-il).  Alors pour moi quelque soit la situation dans laquelle nous sommes pour le moment c’est impossible qu’un jour ne vienne pas une visite de ces endroits magnifiques avec Stella, quand ? Comment ? Je ne le sais pas mais un jour, un jour viendra…


mercredi 26 avril 2017

Retour au bercail

Shalimar entering Shelter Island, San Diego


Voilà cela fait presque 2 ans que je n’ai pas écrit. Tant de choses sont arrivées dans cet intervalle que ça va vous donner le tournis.

Tout d’abord nous avons décidé de revenir plus près des EU et de la famille. Il devenait trop difficile de travailler  à distance pour Ryan entre le décalage horaire et une longue absence de 5 ans. Plus Stella grandissait et plus vivre sur le bateau devenait compliqué notamment au niveau du bruit et de cette porte qui n’existait pas pour clore un peu son espace. Autant vivre dans un petit espace n’est pas compliqué quand on bouge tout le temps et passe son temps dehors autant ca devient compliqué dans une vie plus ‘rangée'. Le plan était de rapatrier  Shalimar par bateau container au Mexique et de profiter de la vie bon marché au Mexique afin de mettre de coté pour le prochain bateau.

Shalimar entering the partly submerged transport boat


Et puis, la vie s’en est mêlée. Ryan s’est vu proposer une très belle opportunité professionnelle qui pourra encore évoluer dans les prochaines années à San Diego. Entre le fait que le bateau ne nous semblait adéquat à notre nouveau rythme de vie et cette offre, il nous a semblé que tout pointait vers la Californie, la possibilité d’être plus près de la famille et pour Stella, de passer du temps avec ses grands-parents et cousins a fini de faire peser la balance vers un retour à San Diego.

Le bateau est arrivé sans encombre et s’était très émouvant de le voir entrer le port de San Diego après un si long voyage. Nous avons retrouvé avec plaisir notre petit port d’attache et quelques voisins toujours présents à la marina.

Nous étions heureux et soulagés car San Diego, on connaissait, on y avait nos attaches et se serait enfin plus simple…. Et bien tout change et la vie n’est jamais simple c’est ce qui la rend imprévisible, compliquée et belle.

Nous sommes rentrés dans une ville qui avait changé ou bien est-ce nous qui avions changé ? Nos amis ont continué à vivre sans nous et ce n’était pas toujours simple de retrouver ‘notre place’. Cette ville était le territoire d’un jeune couple quand nous sommes partis et il a fallu y faire cohabiter la vie de couple, de famille et professionnelle.
En janvier 2016, ma grand-mère s’en est allée, en pleine demande de Green Card ce qui ne rendait pas simple un départ pour la France et j’ai fait le choix de ne pas y aller, un choix qu’il m’a fallu accepter pendant les mois qui ont suivis. Elle restera pour moi cette femme secrète avec une histoire compliquée. J’espère qu’elle a rejoint d’une manière ou d’une autre ses deux enfants partis avant elle.
Quelques mois plus tard j’ai appris que je n’allais pas avoir de poste à l’école dans laquelle j'avais travaillé auparavant pour l’année suivante, là encore le monde avait continué de vivre et ne m’avait pas attendu, peu importe le bon travail que j’avais effectué auparavant, de l’eau avait passé sous les ponts...
Il m’a fallu du temps pour appréhender ce changement de vie, pour accepter de repartir de zéro même dans un endroit familier, pour accepter les non-dits familiaux qui resteront des secrets jusqu'au bout et pour retrouver mon équilibre dans ce nouveau monde terrestre et pourtant encore instable sous mes pieds.  Du temps pour réécrire ce blog, trouver quoi dire, comment le dire. Enfin du temps pour planter mes racines, nos racines…


Je m’étais souvent demandé pourquoi les blogs de voyage que je lisais s’arrêtaient si abruptement, ce qui se passait après, pourquoi personne n’en parlait. Bien sûr j’avais mon idée sur le fait que personne ne le faisait car ce n’était pas très intéressant (visa, train-train quotidien...) et si la vie de tous les jours tout le monde la connaît, je trouve le travail à faire sur soi très profond et le choc des cultures, un clash de 10 sur l’échelle de Richter. Pourtant après 6 mois, nous avons trouvé une nouvelle orientation à notre vie et plus d’un an après ce changement, je peux dire que nous avons retrouvé un équilibre et nous essayons de profiter un maximum de ce que nous offre la vie à terre, dans une grande ville et proche de la famille. Ce que l’avenir nous réserve je ne le sais pas, les voyages seront toujours partis intégrantes de notre vie et après un an sans sortir du territoire Américain, ça nous démange ! Stella nous demande souvent quand nous irons en Nouvelle Zélande ou en France, bientôt, ma petite voyageuse, bientôt…

mercredi 16 septembre 2015

Surtout n'emmenez pas vos jeunes enfants en voyage!


Manger une glace près de la Tour Eiffel, Paris
Cela fait maintenant 3 mois et demi que nous avons laissé notre Shalimar en Nouvelle Zélande pour aller en Californie mais surtout en France où nous avons eu la chance de passer du temps à Paris (en région Parisienne), à Bordeaux, en Normandie puis sur le canal du Midi. Nous nous trouvons maintenant dans le Sud à Menton.
Malgré l'excitation du voyage, mon coeur de mère était un peu inquiet d'arracher ma tendre progéniture à sa petite vie et à son petit chez elle pendant si longtemps.  Cela même si nous savions déjà que Stella aime bien voyager. Et bien j'ai le plaisr de vous confirmer qu'il ne faut absolument pas voyager avec des enfants si jeunes. Emmener des enfants si petits sur les routes de France ça leur fait tout plein de trucs bizarres.

Déguster des macarons, Bordeaux
Alors n'emmenez pas vos enfants en voyage, ça leur ouvre l'esprit, ils en voient de toutes les couleurs, de toutes les langues et de toutes les cultures. Ils goûtent le pays qu'ils visitent et quelques autres au passage. Stella se régale de fromage, de jambon, de croissants et pain au chocolat, de cassoulet et de canard et ça c'est vraiment pas pour les enfants de 2 ans et demi et parfois ca leur détraque un peu l'estomac (cassoulet le soir = mauvaise idée). 




Faire voguer son voilier sur un bassin du
jardin du Luxembourg
Ne les confrontez pas à d'autres personnes que celles de leur petit cocon, ça risquerait de les aider à sortir de leur coquille. Est-ce la fin de la période de timidité ou bien ce voyage qui lui a permis de s'ouvrir aux autres, de ne plus être aussi réservée. On ne saura probablement jamais mais on se délecte du changement. A Bordeaux, Stella et moi allions chez Monsieur Benasseur, deux fois par semaine, il nous faisait goûter ces fruits et on remplissait le caddie à roulette. En deux visites Stella a pris ses quartiers d'été chez le primeur. Il faut dire qu'il ne lui refusait rien et qu'elle pouvait goûter à tout. Ryan, son Papa a pris l'habitude de lui faire payer au restaurant, café, ect... Au début je n'aimais pas trop l'idée ( les enfants si jeunes ne devraient pas manipuler l'argent, pensais-je) mais j'en suis revenue, Stella comprend maintenant qu'elle doit donner quelque chose quand on mange dehors et elle va payer seule depuis quelques mois, elle interagit avec un adulte qu'elle ne connaît pas attend sa monnaie, puis nous rejoint.
Courir dans les jardins de Versailles
(elle avait dormi pendant la visite du château)
"Lire" un plan, Saint Emilion

Ne les emmenez pas, ça leur développe le sens de l'orientation. Ils commençent à s'intéresser aux cartes, à vous dire ce qu'ils veulent aller voir! Nous avons eu la surprise de voir à quelle vitesse Stella pouvait mémoriser les différents chemins. A Bordeaux par exemple, elle savait quel chemin il fallait emprunter pour voir la porte Cailhau et pouvait reconnaitre à plusieurs patés de maison que nous étions proche du carroussel grâce à une affiche sur la facade d'un immeuble. A Whangarei nous n' avions jamais pu nous rendre compte de cette mémoire visuelle pour les lieux car nous allions toujours aux mêmes endroits proches (café et aires de jeux) et prenions la voiture pour les autres.








Découvrir l'art, Musée d'Orsay
Ne les emmenez surtout pas dans les musées un peu poussiereux on risquerait de vous demander avec effarement pourquoi vous n'avez pas pris de poussette alors qu'elles sont prêtées gratuitement. Et vous seriez obligé de répondre que non, vous n'en voulez pas parce que vous voulez qu'elle se déplace à son propre rythme, aille vers ce qui l'attire, passe sur ce qui lui plaît moins, parce que vous vous le connaissez le musée mais elle pas et que c'est SA visite. Le vigile vous regarderait alors avec des yeux ronds et dirait à votre fille qu'elle ne peut pas se tenir au cordon de sécurité car c'est dangereux. Elle, si joyeuse deux minutes auparavant, se mettrait à pleurer si fort que ça vous déchirerait l'âme. Et puis vous risqueriez de découvrir que votre enfant a bon goût et est attiré par le travail de Degas sur les danseuses autant en peinture qu'en sculpture (quoi? Y a pas que le graphisme des Petits Poneys dans la vie?) et seriez obligé de prendre une photo de votre morpion prenant la même pause que la statue.


Découvrir le Sacré Coeur comme
"Ruby Red Shoes"
Ne leur lisez surtout pas d'histoire de personnages qui visitent les lieux dans lequels ils vont eux mêmes se rendre, ça crée une espèce d'attente et d'excitation à la limite du tolérable. Ca les rend capable de reconnaître le Sacré Coeur du haut du Musée d'Orsay et peut être même de vous réciter le texte de cette page de leur histoire à propos de ce même lieu. Ils pourraient aussi vous dire qu'ils veulent des petits pois comme Louis XIV les aimait à Versailles selon leur encyclopédie pour les Petits.

Ne leur remplissez pas la tête avec ce nouveau vocabulaire incongru et inadapté à leur âge, ils pourraient vous surprendre en le réutilisant au moment où vous vous y attendez le moins. Comme lorsque Stella a expliqué à son Papa qu'elle avait vomi (elle mimait la toux qui avait démarré les festivités matinales) "comme une gargouille".

Observer, encore et toujours, Bordeaux
Ne les emmenez surtout pas, ça les rends curieux et observateurs.
Stella en sortant de la voiture, regarde un toit en forme de coupole : "regarde Maman, un toit rond", un immeuble moderne avec des touches de couleurs vives ou les immeubles colorés du vieux Menton "les jolies couleurs", une voiture décapotable " regarde le toit il est cassé mais elle est jolie quand même" (bah oui à Whangarei, on en voit pas beaucoup des décapotables rouges!). Devant un spectacle son et lumière à la cathédrale alors que je la contemplais se régaler du spectacle, elle m'a tourné la tête en attrapant son menton : "regarde les belles lumières", elle ne savait pas que le plus beau du spectacle était justement là devant moi, dans ses yeux fatigués mais qui ne pouvaient se fermer parce qu'il fallait encore regarder, parler, écouter, comprendre...


Alors oui, je le dis et je le redis, ne les emmmenez pas en voyage, laissez les parents irresponsables, égoïstes s'en charger et arrêtez de leur dire que les Petits sont trop petits et qu'ils ne s'en rappeleront pas, qu'il est trop tôt, qu'il vaut mieux le faire plus tard. La vie est courte, on en sait pas de quoi demain sera fait. Nous avons planté une graine, nous l'arrosons quotidiennement de ce que nous aimons et de ce qui nous rend heureux et ca semble lui réussir plutôt bien.

Et plus important encore, ne les exposez pas à un virus, ce terrible besoin de voyage, avec lequel il leur faudra vivre toute leur vie. Ou bien choisissez ce chemin à vos risques et périls... ;)

A suivre le prochain billet dans lequel j'expliquerais comment nous avons préparé Stella  (deux ans et demi ce mois-ci) au voyage, ce qui a été difficile, ce qui a été plus facile, quel matériel nous avons utilisé, ect (bah oui c'est pas tommbé du ciel quand même)... 

jeudi 7 mai 2015

Les plans des marins s'écrivent dans le sable à marée basse...

Cherchez Shalimar/ Look for Shalimar

Voilà bien longtemps que je n'ai pas alimenté le blog et il faut que je m'y mette j'ai des photos magnifiques à partager de la visite de mon frère. J'ai commencé à écrire ce billet mais je ne l'ai jamais fini, et la raison majeure à cela c'est le stress. Je pensais rentrer toute fraîche de notre petite escapade mais je me suis en réalité pris une sacrée claque. Revenir au bateau, voir tout ce qu'il restait à faire avant de pouvoir partir, stresser parce que mai arrivait vite, voir le temps se détériorer plus on avancait dans l'automne... Ca m'a vidée de mon énergie avant même que je ne relève mes manches. Ce n'est pas moi qui fait le plus gros du travail, mais quand je m'inquiète comme ça je me demande : "quand? Combien de temps? Et pour ci et pour ça?". Et en général ça n'aide pas le capitain qui aime compléter une tâche après l'autre et qui se sent noyé dans la masse si l'on établit des calendriers et des deadlines.
En Mars on avait en quelques sortes accepté que Stella et moi ne ferions pas le voyage de l'aller avec lui et qu'il lui faudrait trouver un équipier. Un mois ou quelqeus semaines ça ne semblait pas être suffisant pour que l'on se sente tous à l'aise pour une traversée qui peut être aussi difficile et exigente. Le bateau aurait été tout juste prêt à naviguer. Nos nouvelles voiles arrivent la semaine prochaine, on a un nouveau traceur de cartes/radar, des panneaux solaires à rajouter... On aurait été prêt à naviguer mais sans les deux réparations que nous espérions faire cette année : remplacer le gouvernail (partie en bois immergée qui nous permet diriger le bateau), et remplacer le tableau arrière du bateau (partie en bois à l'arrière du bateau où est inscrit le nom du bateau) n'ont pas pu être effectué à cause de travaux qui se sont éternisés sur le chantier avec un autre gréement. Nous avons trouvé ici un artisan , Noel Barott qui est très calé sur son sujet et on ne veut pas vraiment aller voir ailleurs, parce que d'une, ce n'est pas facile de trouver quelqu'un de qualifié qui peut, et dessiner la nouvelle pièce et la construire et de deux, c'est une pièce d'une importance capitale que l'on ne peut pas confier à n'importe qui. Ces deux pièces ont montré des signes de fatigue et détérioration à certains endroits. On allait quand même se lancer, car on ne veut pas rééllement perdre la caution que nous avons déposé pour le bateau, mais on a alors appris deux autres mauvaises nouvelles. On ne peut rester en Nouvelle Calédonie que 3 mois et il y a peu de chance pour ne pas dire aucune de pouvoir être en marina. Ryan est pour le moment trop pris par le travail, il ne peut s'absenter du projet sur lequel il travaille, on espérait pouvoir prendre un mois ou deux ou faire de long week-end mais ne pas être sûr de pouvoir continuer à travailler ce n'était simplement pas une option. Il faut comprendre que Ryan a besoin d'une bonne connection internet pour travailler (type utilisation d'une vidéo skype) et que c'est parfois laborieux ici en Nouvelle Zélande alors sur les îles c'est encore autre chose. La deuxième difficulté réside dans la consommation d'électricité, 8h d'ordinateur c'est une consommation immense lorsqu'on est pas relié au courant de la marina!
Toutes les difficultés se multipliant, Ryan a proposé un soir que nous quittions la Nouvelle Zélande pour 6 mois afin de remettre nos visas personnels à zéro et de revenir en ayant 6 mois pour tout finir avant que la nouvelle saison de voile ne s'ouvre. Et tout de suite j'ai commencé à cogiter, mais ça ne m'a pas paru dingue, après quelques heures de calculs et de discussion, nous en sommes venus à nous dire que c'était probablement la meilleure solution pour notre famille au vu de la situation. Quand on additionne les approximations et les "on fera avec" au bout d'un moment ça fini par ne faire plus sens et c'est ce qui est arrivé pour nous.

J'ai été soulagée qu'une décision ait été prise que l'on sache où on allait aller et même ravie de retourner voir ma famille et mes amis mais je m'inquiète aussi d'être si loin de notre "maison" si longtemps, spécialement pour Stella qui va quitter son environnement habituel, intérieur et extérieur. Et une petite part de moi s'inquiète aussi de savoir si mes batteries vont être bien rechargées, si je vais revenir ici dans 6 mois et pouvoir me relever les manches ou si je vais me prendre une nouvelle claque.
Je trouve cette période est vraiment difficile, on travaille, on injecte des sous, on paye des factures et pour le moment rien au bout, rien d'autre que de nouvelles factures et encore beaucoup de tâches à réaliser à notre retour. Pourtant on y était presque, le jour où les mâts ont été réinstallés sur le bateau je me suis sentie si légère que j'ai cru que j'allais m'envoler. Chaque jour où une nouvelle pièce d'astillage est remise en place, ce bateau ressemble davantage à MON bateau et je me souviens de ce que je ressentais alors que nous naviguions, de cette liberté. Il faut que je m'accroche à ce sentiment, que je le chérisse, que je me souvienne qu'on y est presque, que je puisse laisser derrière moi ces mois de travail de fourmi et ce dépit qui c'était installé dans mon coeur pour ce bateau mangeur de temps, d'argent qui garde pour le moment nos rêves à quai.
Le chemin est long et semé de "si on avait su", il va falloir ne pas regarder que mes pieds qui tatonnent et lever les yeux vers la lumière au bout du tunnel.

Alors Nouveau Monde et vieille mais tendre Europe, nous voici, on essaye de transformer notre décéption en expérience positive. On va profiter de la famille et des amis. Ryan va expérimenter la vie en France plus intsensément et prendre quelques cours de Français. Stella va voir sa grand-mère, ses oncles et Tantes et ses cousins au naturel et sans écran interposés, découvrir le patrimoine Français et voyager dans ce beau pays qu'est la France. Et moi, et bien je vais profiter de les voir évoluer dans cet environnement là, cette petite partie de mon "chez moi" fractionné, je vais rattrapper un peu de temps perdus avec les amis, j'espère passer du temps avec ma grand tante qui arrive sur ces 95 ans il me semble et je vais travailler à mes projets éditoriaux. Une maison d'édition que j'aime beaucoup m'a envoyé un courrier personnalisé encourageant, rien n'est gagné mais je suis sur le bon chemin, alors au boulot! Mais en gros on va vivre, profiter du break sur le bateau pour être ensembles, ralentir le rythme ou du moins c'est le plan. :)



jeudi 26 mars 2015

Quelques mots à ma fille à l'aube de ses deux ans



Voilà, ton deuxième anniversaire est passé. Comme à ta naissance mon Trésor, je voudrais pouvoir exprimer ce que je ressens et ces mêmes lieux communs que je récusais avant de devenir parent comme étant faciles et éculés, m’assaillent et envahissent mes pensées quotidiennes de par leur évidence et leur simplicité. Alors comme il semble que je ne vais pas réinventer la poudre, la littérature ou la maternité. Voici mes quelques mots, pour toi, à l’aube de tes deux ans.

Stella,

Tu es et tu restes la plus belle chose sur laquelle je peux poser les yeux. Ton sourire est le soleil qui me réchauffe le cœur instantanément. Ta personnalité me touche, j’aime ta sensibilité, ton sens de l’aventure et ton caractère volontaire malgré ta timidité. 
Je chéris ces moments de folie où tu veux danser jusqu’à l’épuisement ou succomber sous les chatouilles, illuminant la pièce de ton rire, tonitruant, vibrant et lumineux. 
J’aime la tendresse qui se love dans les câlins que tu donnes comme ceux que tu reçois. On ne le sait pas avant de le vivre, mais il n’y a rien de comparable au fait de serrer son enfant dans ses bras. C’est une force brute, qui semble logée au plus profond de ses entrailles. Est-ce une intuition de ce sentiment qui t’anime, quand tu prends cet air si sérieux et aimant en promenant ton bébé  et que tu t’arrêtes pour lui montrer les arbres, les poissons de la rivière ou le petit Chat Noir, comme je le fais avec toi? 
Je savoure, ma Princesse (j’avais pourtant juré que je ne t’appellerais jamais ainsi), ta fraicheur, ton enthousiasme presque toujours présent que se soit à l’ouverture de cadeaux (« wahou ! » même quand tu ne sais pas ce que c’est), à la découverte du repas (« miam ») qui je l'espère est le signe précurseur d'un insatiable appétit pour la vie, ou simplement à l’idée de commencer une activité que tu aimes (« OUAIS ! Euh, oui Maman »). Avec le temps qui passe et ta petite personnalité qui se développe, je sais que tu es belle à l’extérieur et en dedans.
Je suis avec enthousiasme tes progrès,  l'évolution de ton vocabulaire qui s’étoffe, parfois doucement, parfois à pas de géant. Je te regarde répéter obstinément ces mots qui m’échappent certaines fois, avide de communiquer et d’être comprise ; et cette langue Anglaise qui te vient de ton père avec laquelle tu t’exprimes, tu joues, tu chantes et que tu mélanges avec ma propre langue, continuant ainsi l’union de tes parents par la fusion de leurs Univers en un seul.
Je t’observe mon Enfant et parfois j’ai l’impression de ne faire que cela. Il a ta main ferme qui trace librement sur une feuille de papier, tes pinceaux qui réinventent et redécouvrent les gestes répétés pendant des millénaires, mais aussi les doigts qui se déplacent sur l'écran de l'Ipad, experts et rapides. Tu grandis mon Amour, j’ouvre grand les yeux et pourtant je suis sûre que je n’en vois pas la moitié.  Le temps se mesure maintenant à une autre échelle et il passe à toute allure.


Voilà deux ans, deux ans d’une route irrégulière, exigeante, singulière ne ressemblant à rien d’autre, deux ans à se jauger mutuellement à tester, comprendre et accepter les limites de l’autre. Deux ans de découverte d’un petit être toujours changeant, qui évolue en un battement de cil, insaisissable et pourtant toujours si proche.

Je t’aime ma grande fille, puisque c’est ainsi que tu veux maintenant être appelée et je prends tout les câlins, les nuits de cauchemars, les sourires, les petits bobos, les mots d’amour, l’exaspération, les chansons, les pleurs, les jeux, les rires, les balades à pied et en vélo, les aventures , les essais, les ratés, les réussites… TOUT.

Bon anniversaire ma chérie.

Ta Maman qui t'aime jusqu'au ciel, jusqu'au soleil et jusqu'aux étoiles.



A deux ans:
Tu aimes manger : les moules, les crevettes avec de l'ananas (lait de coco et gingembre inclus), les gâteaux, les fraises, les myrtilles, le jambon, le fromage (un mot que l'on sait maintenant parfaitement dire Tonton!), les glaces...
Tu aimes aller faire du vélo avec ton copain Matthéo, marcher en équilibre sur les petits murets, promener ton bébé dans sa poucette ou marcher avec Busy Bee, les chatouilles, danser, chanter, la gym, la piscine (surtout quand les leçons sont finies), te rouler dans l'herbe, la plage...
Tu aimes, la lecture de bons livres comme "Stella et Sam", les histoires du Père Castor; les lettres, le dessin, la peinture, les baleines.
Et nous! Et c'est toi qui le dis!


jeudi 5 février 2015

Having a baby and toddler in Whangarei, NZ


It has been some time that I wanted to write a post about having a baby in NZ. It takes a little while to find the good places, and ggod tips when you arrive in a totaly new country. I have been asked some details here and there and the arrival of several families this year finally push me to do it. I hope this will help yatchies to find helpful informations about life with a young baby in NZ.
 If you've read my previous posts on pregnancy, you already know how much support during this key period I have receive, here! I would qualify it as both a wonderful, empowering and human care! If we were planning on having a second child (which we are not), I would definitly would want it have him/her here.

Having a child in NZ costs?

Figures are from 2013. I had a pregnancy and childbirth without problems.
  • 2 ultrasounds
  • blood and other tests
  • medical monitoring by my midwife about 3 quarters and visits after childbirth about $ 2,500.
  • Hospital plan $ 3,000 for birth (bath and a room for the birth, with a nurse for some of the work, no epidural, natural labor, no wire-laying or anesthetic) and 1000 per day after delivery (for a non-private room).

Note that you are visited at home after birth your midwife and later by a Plunket nurse (national program) for free. My daughter is not a New Zealander on paper but still receive free medical visits and vaccinations.
A small 'luxury' that was really a plus were the "Parent class" at the "Parent Center". This allowed us to meet other parents, the births were all happenning within a month and it created a small group of moms and fathers who could discuss the little joys and small apprehensions of life as a young parent. Even today we meet when we can, for exemple this year we organize a joint birthday for two years of the little bubs.
La Lecheleague is present too and and you can get an appointement for free if you have questions. I met the two consultants in the hospital, both very nice, and visited once .

And thereafter for Stella
  • Chiropractor to monitor everything grows well. Emma was recommended to us by our midwife, she specializes in treating children. $ 58 / $ 33 first visit then http://mudgwaychiropractic.co.nz 
  •  Powder for teething (teething powder) approximately $ 20 http://www.weleda.co.nz/baby-teething-powder-60g/w3/i1004119/
  • Heathline for nocturnal anxieties, phone line where a nurse will point you in the event of minor injuries when your doctor rests.


Having a baby in NZ where to find his car seat?
  • Through the program 'Plunket it is possible to rent a car seat for $ 50 for 6 months, there was a deposit that you get back on return of the seat. This is what we chose. There are other stores that rent their own but it is more expensive (baby steps, baby factory ...)!
  • Sometimes I have seen some car seats in second hand shops, and you have the website 'trade.me' with individuals who sell their used one (ebay type of auction).

Warning, car seats here have limited life. If buying a used one check the date!







Having a child in NZ and after what I do I do with her/him?

  Free activities
Marina playground
  • The playground near the marina. At first it allows babies to be outside and observe children playing, then it's the perfect place to let their energy loose and socializing, but also a great place to meet other parents.
  • Feed the ducks!
  • Many walks
  • The beaches of course! Our favourites are Whale bay (Matapouri coast) and Smugglers cove (Whangarei Heads) both are fringed with Pohutukawas trees. Whale bay is really protected not much waves perfect for little ones. And if you want waves, Ocean Beach (Whangarei Heads) is a must. If you don't have time to go so far we sometimes just drive to Tamatereau, there is a lot of shells that the little ones can collect and a short walk following the coast.
  • The play area inside Mitre 10. When it rains for a week we are ready for anything. There is a small cafe attached that allows everyone to breathe.
  • A trip to the library or Toylibrary, you must registerer if you wish to borrow.
  • You need a break with the boat or less funny, you have work to do without having to live on it? The house-sitting is quite widespread. We just talk about it with friends, neighbors at the marina or go on a few websites that offer it. This is a wonderful way to live differently for a while, to help each other out and for your children to discover the joys of the vegetable garden, pets or farm animals.
  • Forum North. Tourists should be paying, but if you can prove that you are living in the country it is free (NZ driving licence or for us the car insurance paperwork)! It was the best place to see kiwis birds, call before and ask when they will be fed come right before that and you will be lucky to see those amazing and strange birds. There is also a museum that we really enjoyed and a lot of things that we didn't had time to see.


Few bucks to more activities
WAGS
  •  Library in Town. 65 $ per year ($ 30 deposit), can borrow up to 30 items! Note 30 min of free internet daily. http://www.whangarei-libraries.com/About-Us/Whangarei-Central-Library/Pages/default.aspx
  • Toy Library one of our favorite places! Regent sector. $ 30 / quarter or 90 to 100 for the year and this is an investment you will not regret! Plastic toys are used thousands of times before retiring, and this is a great tool to see what interests your child have without end up with something useless or stored until interest come. The toys are yours for two weeks and if they are noisy, ugly or bulky, it's your problem for a very short time! Small snacks offered on Thursday mornings and another way to meet parents. Say 'hello' to Pam from me! http://www.regentcommunitytrust.org/toy-library.html
  • Mainly music it is sometimes difficult to find accurate informations for it on the internet. I've never been there personally. There is at least one session at the library and a church downtown. Some of my friends love it, others find that the discourse on God a bit much. A symbolic yellow coin.
  • Baby gym, WAGS, Kensington, ASB Sports Arena. WE LOVE IT! $ 82.50 / quarter or $ 9 for séance. http://www.wags.org.nz/whangarei-gymnastics-programmes/play-gym-classes-for-under-5s/
  • Swimming classes in town, just next to the marina http://www.clmnz.co.nz/whangarei/   Prices vary depending on the number of lessons. Tikipunga, facebook page "Swimsmart learn to swim", smaller and cozy, non-chlorinated, ideal for toddlers ... A year ago you could pay by the lesson.
  • Daycare, starting at $5 for a homebased daycare (no more than 4 children), we started like that when Stella was 6 months and put her in a bigger structure when she grew up. We chose Kingdom Kidz (lots of time outdoor, animals, cook and wonderful teachers) and we are very happy. The price depends on the number of hours.
  • Playcenter, enjoy the space and equipment of a preshool but stay with your child and meet other parents. I went to the Kamo one several times and I enjoyed it. The parents were active, the place was clean and it was quite international. I finally chose to put Stella in daycare for 3 days a week and it was not compatible anymore, what a shame! 3 free sessions then you have to subscribe. http://www.playcentre.org.nz/playcentreDetail.php?id=181&assocID=6
  • Chipmunnks in town. It is a large enclosed play area. It's quite expensive (prices of their page do not seem to coincide with reality, so double-check), we can not arrive with our own picnic and the food dreadful BUT when it rains continuously for weeks, sometimes we can be convinced ... http://www.chipmunks.co.nz/stores/mt-roskill/
Note the Facebook page 'Kids Play Whangarei' provide informations on events for the young ones and the 'buy / sell / swap Whangarei' and 'pay it forward Whangarei' are a good tips to buy clothes (a few bucks for a big bag) or used toys .

That I'm sure I'm forgetting tones but it's a start!

dimanche 1 février 2015

Avoir un bébé, puis un enfant à Whangarei, Nouvelle Zélande



Cela fait quelques temps que je souhaite écrire un billet à ce propos. J’ai eu des questions ici et là et l’arrivée de plusieurs familles cette année me poussent finalement à m’y mettre. Si vous avez lu mes billets précédents sur la grossesse, vous savez déjà combien la prise en charge pendant cette période clé est formidable et humaine dans ce beau pays ! Ici vous trouverez plus en détails les coûts de santé et les activités et conseils pour ne pas vous ruiner en choses inutiles.

Avoir un enfant en NZ combien ça coûte ?

Mais chiffres datent de 2013. Je précise que j’ai eu une grossesse et un accouchement sans histoire.
  •  2 échographies
  • des examens sanguins et autres
  • suivi médical par ma sage-femme sur les 3 trimestres  et les visites après accouchements environ 2500$.
  • hôpital comptez 3000$ pour la naissance (la baignoire puis une chambre pour l’accouchement, l’aide d’une infirmière pendant une partie du travail, pas de péridurale, travail naturel, pas de pose de fil ou d’anésthésiant) et 1000$ par jour après l’accouchement (pour une chambre non particulière).


Notez que vous avez un suivi à domicile par la sage-femme puis par une infirmière de Plunket (programme national) qui prend le relais gratuitement. Ma fille n’est pas Néo Zélandaise mais bénéficie tout de même  de visites médicales et de vaccinations gratuites.
Un petit ‘luxe’ qui se révèle vraiment sympathique sont les « cours d’accouchement » du Parent Center. Cela nous a permis de rencontrer d’autres parents en devenir avec des dates d’accouchements proches des nôtres et de créer une petit groupe de Mamans qui peuvent échanger sur les petits bonheurs et les petites appréhensions de la vie de jeune et moins jeune Maman. Encore aujourd’hui on se voit, cette année nous organisons un anniversaire commun pour les deux ans des petits bouts. 
La Leche legue est bien présente et peut aussi vous recevoir gratuitement si vous avez des questions. J’avais rencontré leurs deux consultantes à l’hôpital, très sympas toutes les deux.

Et par la suite pour Stella
  • Chiropracteur pour surveiller que tout se développe bien. Emma nous a été recommandée par notre sage-femme, elle est spécialisée dans le traitement des enfants. 58$/première visite puis 33$ http://mudgwaychiropractic.co.nz

  •  Poudre pour poussées dentaires (teething powder) environ 20$ http://www.weleda.co.nz/baby-teething-powder-60g/w3/i1004119/
  • Heathline pour les inquiétudes nocturnes, ligne téléphonique où une infirmière vous aiguillera en cas de petits bobos quand votre docteur se repose.



Avoir un bébé en NZ où trouver son siège auto ?
  •  Au travers du programme ‘plunket’ il est possible de louer un siège auto pour 50$ pour 6 mois, il y a une caution que vous récupérez à la remise du siège. C’est ce que nous avions choisi. Il y a d’autres magasins qui louent les leurs mais c’est plus cher (baby steps, baby factory…) !
  • J’ai parfois vu des sièges auto dans certaines boutiques du type Armée du Salut, et vous avez le site ‘trade.me’ ou des particuliers vendent leur siège usagé, c’est un site de vente aux enchères de type ebay.

A savoir les sièges autos ici ont des dates limites de circulation. En cas d’achat de siège d’occasion vérifier la date !






Avoir un enfant en NZ et après qu’est-ce que j’en fait ?

 Activités gratuites
  •  L’aire de jeux près de la marina.  Proche, permet observer les enfants jouer quand les petits ne se déplacent pas encore, puis parfaite par la suite pour  laisser dépenser leur énergie et socialiser, mais aussi un endroit privilégié pour rencontrer d’autres parents.
  • Nourrir les canards !
  • Nombreuses balades
  •  L’aire de jeu à l’intérieur de Mitre 10. Quand il pleut depuis une semaine on est prêt à tout. Il y a un petit café attenant qui permet à tout le monde de souffler.
  • Un tour à la bibliothèque ou à la Toylibrary, il faut bien sur s’abonner si l’on souhaite emprunter par la suite.
  • Vous souhaitez faire une pause avec le bateau ou bien moins drôle, que vous ayez des travaux à faire sans avoir à y vivre ? Le house-sitting est assez répandu. Il faut en parler autour de vous avec les copains, les voisins de la marina ou bien vous rendre sur les quelques sites internet qui en proposent. C’est un merveilleux moyen de vivre différemment pendant quelques temps, de se rendre service mutuellement et pour vos enfants de découvrir les joies du jardin potager, des animaux de compagnie ou de la ferme.


Activités payantes
  •  Bibliothèque, en ville.65$ par an (dont 30$ de caution), possibilité d’emprunter jusqu’à 30 articles ! A noter 30 min d’internet gratuit par jour. http://www.whangarei-libraries.com/About-Us/Whangarei-Central-Library/Pages/default.aspx
  • Toy Library l’un de nos endroits favoris ! Secteur Regent. 30$/ trimestre ou de 90 à 100 à l’année et c’est un investissement que vous ne regretterez pas ! Les jouets en plastiques sont utilisés des milliers de fois avant de prendre leur retraite, et c’est un formidable outil pour voir ce qui intéresse votre enfant sans vous retrouver avec quelque chose d’inutile ou à stocker jusqu’à ce que l’intérêt vienne. Les jouets sont à vous pour deux semaines et s’ils sont encombrants bruyants ou laids, ce n’est votre problème que pour ce temps très court ! Petit snack offert le jeudi matin. Dites’ bonjour’ à Pam de ma part ! http://www.regentcommunitytrust.org/toy-library.html
  • Mainly music il est parfois difficile de trouver des informations précises. Je n’y suis jamais allée personnellement. Il y a au moins une session à la bibliothèque et une dans une église du centre-ville. Certaines de mes amies adorent, d’autres trouvent que le discours sur Dieu est un peu trop présent. Une pièce jaune symbolique.
  • Baby gym, WAGS, Kensington, ASB sport Arena. WE LOVE IT ! 82.50$/trimestre ou 9 $ à la séance.http://www.wags.org.nz/whangarei-gymnastics-programmes/play-gym-classes-for-under-5s/
  • Swimming classes : en ville http://www.clmnz.co.nz/whangarei/juste à coté de la marina. Prix variables en fonction du nombre de leçons. Ou à Tikipunga voire leur page facebook « Swimsmart learn to swim », plus petit et cosy et non chlorée, idéal pour les touts-petits.. Il y a un an on pouvait payer à la leçon.
  • Garderie, 5$ pour une nounou qui garde votre enfant à son domicile (pas plus de 4 enfants), nous avons commencé comme ça puis nous sommes tournés vers une structure plus grande quand Stella a grandi, notre choix s’est porté sur Kingdom Kidz et on en est très content. Le prix dépend du nombre d’heure.
  • Playcenter, profiter des locaux et du matériel mais restez avec votre enfant et rencontrez d’autres parents. Je suis allée à celui de Kamo plusieurs fois et j’ai bien aimé.  Les parents étaient actifs, l’endroit était propre et c’était assez international. J’ai finalement choisi de mettre Stella en garderie 3 jours par semaine et cela n’a plus été compatible, c’est bien dommage ! 3 séances gratuites puis il faut s’abonner. http://www.playcentre.org.nz/playcentreDetail.php?id=181&assocID=6
  • Chipmunnks, en ville. C'est une grande aire de jeu couverte. C’est assez cher (les prix de leur page ne semblent pas coincider avec la réalité, à revérifier donc), on ne peut pas y apporter son piquenique et la nourriture est nulle MAIS quand il pleut sans discontinuer depuis des semaines, parfois on cède… http://www.chipmunks.co.nz/stores/mt-roskill/ 

A noter la page Facebook ‘Kids Play Whangarei’ qui récence les évènements tournés vers le jeune public et la page ‘buy/sell/swaps Whangarei’ et ‘pay it forward Whangarei’ sont des bons plans pour acheter des vêtements ou jouets d’occasion.


Voilà je suis sûre que j’en oublie mais c’est un début !