mercredi 7 septembre 2011

Aitutaki, passera, passera pas?!



Après 6 jours de traversée, nous sommes arrivés à Aitutaki, Jared et Christine étaient arrivés avant nous et les nouvelles semblaient bonnes quant à nos chances de pouvoir entrer dans la passe étroite et peu profonde.  Notre tirant d’eau est de 1.7 mètres et un banc de sable à la fin de la passe indiquait bien souvent 1,8 mètres de profondeur. J’étais un peu sceptique sur nos possibilités de réussite, Ryan semblait assez confiant : « ce n’est que du sable on va le repousser avec notre quille en entrant il n’y a rien qui peut endommager le bateau là dedans ».
On attendu la mi-journée pour entrer dans la passe à marée haute. Il a fallu attendre un moment car il y avait du trafic avec 3 bateaux qui sont sortis avant, deux autres devaient encore sortir mais l’un d’eux a eu un problème et on est entré entre-temps. Jared est venu nous attendre avec son annexe « squib » et nous a ouvert la voie. A l’avant je me liquéfiais, car la passe est bien la plus étroite que nous ayons jamais franchie. Merci Jared de ton aide car je n’en menais pas large ! Une fois entré on s’est mis sur le côté pour laisser les bateaux se réorganiser dans le minuscule port ainsi que ceux qui souhaitaient en sortir. Les deux bateaux ont été pris sur le banc de sable et bloqués pendant quelques minutes, l’un d’eux a pu sortir tandis que l’autre a rebroussé chemin.


Le mouillage dans le petit « port de poche » se fait en jetant l’ancre à l’avant et en reliant deux cordes de l’arrière du bateau à des cocotiers à terre. Ca fait de vous une personne très très près de ses voisins ! Et on a pas eu de chance car les nôtres étaient un poil bruyant (vous savez ces gens qui ne peuvent pas se parler sans se crier dessus de la manière la plus désagréable quelque soit le ton de la conversation). Ca m’a rappelé un peu le camping à Yosémite et ce n’est pas un compliment !

Heureusement notre expérience d’Aitutaki ne s’est pas limité à cela, c’est vraiment une destination sympatique. La nourriture redevient un peu moins chère, la location de scooter à la journée est très attractive et surtout, surtout on a pas vu un requin dans le lagon !!!!!!!

On a donc eu une journée de folle épopée autour de l’île, les routes étaient un peu cabossées et pas toujours goudronnées mais on s’est bien amusé. C’était une autre manière de découvrir le paysage, de le voir défiler devant nos yeux, les cheveux dans le vent. On a regardé les maisons colorées, les volatilles se pousser en vitesse de notre chemin, les cochons dans leur enclos, la jungle, les parties plus domestiquées, les petits resorts, les gens sur leur scooter avec les tout-petits accrochés derrière eux, les pancartes « no flight on Sunday » (pas de vol le dimanche, jour de Dieu)…  C’était vraiment une virée sympatique, on même pu se payer le luxe de manger loin du bateau sans se soucier de retour !



Côté océan on en a bien profité aussi en allant faire du snorkeling du côté des bénitiers géants. Il fallait prendre l’annexe un bon moment avant d’arriver mais ça  valait le coup. C’était tellement beau qu’on y est allé deux fois, on a été impressionné par la taille de ces créatures mais aussi par leur environnement, du corail vivant et très divers partout et bien sûr des petits poissons tout autour !  et pour moi un vrai rêve car AUCUN REQUIN ! On a pu voir les installations des fermes de bénitiers géants avec pour flotteurs des bouteilles en plastiques et une sorte d'égouttoir pour la vaisselle qui contenaient les bébés bénitiers, protégés par un couvercle des prédateurs commes les poissons-peroquets. On a pique-niqué sur un petit îlot juste à côté et pu observer une colonie d’oiseaux avec une longue queue rouge et leurs petits.











Après avoir bien profité on s’est remis en route pour le récif de Beveridge mais la météo ne nous a pas permis de nous y arrêter, on a donc continué en direction de Niue.

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