Un mois de plus s’est écoulé depuis mon
dernier article. Nous avons poursuivi notre travail sur la coque, le vernis et
pont (au dessus et en dessous). Mais en avant première, une petite photo que je vous avais promis notre débarras!
Sous la ligne de flottaison, tous les joints
qui avaient besoin d’être ouverts le sont. On les laisse sécher tant que l’on
peut avant que Noel ne dépose de nouvelles fibres de coton à l'intérieur. Nous
avons retiré un des longs clous de cuivre qui attachent les pièces en bois de
l’arrête qui relie bâbord et tribord à l’avant du bateau suivant les conseils
de Noel qui trouvait qu’il y avait
un peu de jeu (c’est aussi l’endroit ou notre mât principal pousse sur la
coque). Bien nous en a pris car le clou aussi épais que mon pouce avait été
sérieusement érodé (il restait un demi auriculaire). Pour résoudre ce problème,
Noel nous a conseillé d’ajouter une seconde pair de barre de flèche sur le mât
principal afin de mieux répartir les forces. On le garde en tête pour la suite
mais on a déjà beaucoup de travail !
Au dessus de la ligne de flottaison, vous ne
verrez peut être pas encore de grand changement pourtant il y a des heures de
ponçage, d’ajout de mastique dans les irrégularités de la coque, et plusieurs
couches de peinture ! On s’approche doucement de la première couche de
peinture qui sera visible. Et vous aurez une petite surprise le mois prochain
quant à la couleur !
Le vernis on commence tout juste, ce sera une
grosse partie du mois prochain. Ici et là nous avons commencé à décaper le bois
qui devra recevoir une couche d’apprêt teintée afin de lutter contre la
décoloration progressive que subit l’acajou des Philippines (tendance du bois à
jaunir), puis 6 à 8 couches de gloss Uroxysis. Les côtés de notre cabine sont en cours de décapage et ponçage, il va falloir les traiter avec un peu d'acide là où le bois a été directement exposé aux éléments. Les bômes ont déjà reçu leur
couche d’apprêt et le mât de misaine devrait suivre. Après cela reste le
bastingage (parapet en bois) incluant la lisse, pièces de bois qui font tout le
tour du navire, base pour la bastingage). Vous remarquerez que j’ai fait des
petites recherches sur internet afin d’essayer d’utiliser les termes maritimes
exacts (j’espère avoir réussi car ce n’est pas si simple à trouver !).
Quant au pont, cela reste la partie la plus
gratifiante car le travail est rapidement visible. Toutes les pièces de
contreplaqué sont découpées. Le réservoir d’essence à été décapé puis traité et
peint. Il est de nouveau à sa place. Auparavant cette partie était ouverte avec
un espace à l’avant (où nous avons par la suite mis notre canot de sauvetage et
recouvert d’une grille en teck afin d’être au même niveau que le reste du
pont), la console de pilotage puis un espace vide qui permet au pilote de
barrer debout ou assis. C’est cette
configuration que nous allons garder mais améliorer. Noua aimons le fait que le
canot de sauvetage soit hors du passage et le fait que le pont reste à même
hauteur au lieu du « trou » que nous avions auparavant. Notre
ambition est de réaliser un compartiment étanche pour le canot de sauvetage et
d’en avoir un accès à la fois sûr mais aussi simple et rapide en cas de
problème. Il faut considérer dans toutes équations le poids de cet objet indispensable. Il est pour le
moment dans un caisson étanche qui le rend d’autant plus lourd à manœuvrer.
Ryan construira ensuite une console de navigation plus pratique et avec plus de
rangements que ce que nous avions et il ne restera qu’un tout petit puits sous
la barre. Ces modifications ne semblent pas grand chose pourtant, elles amènent
de nombreuses questions, comme comment évacuer l’eau du puits (le drainage se
faisait à l’avant auparavant), comment être sûr de l’étanchéité du compartiment
pour le canot de sauvetage, quels espaces privilégier pour les rangements…
Du côté de notre petite cabine, même si
l’effet principal est la perte d’une partie de nos rangements accessibles de
l’extérieur, il y a aussi d’autres adaptations à faire, comme par exemple où
allons nous faire passer le tuyau d’échappement qui relie le moteur à une
ouverture dans la coque ? La solution retenue est de créer deux conduits qui traverseront le
compartiment du canot de sauvetage, la console de navigation et le petit puits
de chaque côté (l’autre conduit sera utilisé pour les câbles d’alimentation des
différents instruments de navigation). En dehors de cela, la peinture est toute
fraiche. On a été un peu « déstabilisés » pendant quelques jours car
la couche d’accroche est d’une couleur un peu surprenante pour nous étrangers (les
Néo zélandais eux sont habitués et trouvent ça normal) c’était un petit choc
chaque matin de monter à l’échelle et de (re)découvrir son cockpit rose bonbon,
on est revenu à une couleur plus conventionnelle par la suite (bah oui blanc c’est
bien après le rose layette !).
La
prochaine grande étape sera la découpe du teck et sa pose mais il reste encore bien
des choses à faire sous le pont avant d’en arriver là pour les rangements à venir. Nouvel emplacement de l'ouverture du coffre de poupe tribord sur une peinture toute fraîche! |
Ah oui, j'allais oublier, mon petit mari chéri m'a emmené dans un joli nid d'aigle pour mon anniversaire. On savait que le temps serait à la tempête alors mes principaux critères étaient une cheminée et une salle de bain, mais la vue n'était pas mal non plus!Jared et Christine sont venus parce que ça n'aurait pas été pareil sans eux. J'ai même eu des cadeaux (un mixeur et une poele et oui je suis très contente)! Il est fort quand même mon chéri...
Rooolalala mais comment avez vous appris a faire tout ca !C'est beaucoup trop technique pour bibi ! J'imagine que c hyper gratifiant de voir votre BB se transformer... Vous aimez pas rose bonbon... comprends pas je dois avoir un peu de NZ blood in my veine :0
RépondreSupprimerbibi prenez soin de vous !