vendredi 3 août 2012

Le Spa de Shalimar (III), travaux en cours…




Un mois de plus s’est écoulé depuis mon dernier article. Nous avons poursuivi notre travail sur la coque, le vernis et pont (au dessus et en dessous). Mais en avant première, une petite photo que je vous avais promis notre débarras!

Sous la ligne de flottaison, tous les joints qui avaient besoin d’être ouverts le sont. On les laisse sécher tant que l’on peut avant que Noel ne dépose de nouvelles fibres de coton à l'intérieur. Nous avons retiré un des longs clous de cuivre qui attachent les pièces en bois de l’arrête qui relie bâbord et tribord à l’avant du bateau suivant les conseils de Noel  qui trouvait qu’il y avait un peu de jeu (c’est aussi l’endroit ou notre mât principal pousse sur la coque). Bien nous en a pris car le clou aussi épais que mon pouce avait été sérieusement érodé (il restait un demi auriculaire). Pour résoudre ce problème, Noel nous a conseillé d’ajouter une seconde pair de barre de flèche sur le mât principal afin de mieux répartir les forces. On le garde en tête pour la suite mais on a déjà beaucoup de travail !
Au dessus de la ligne de flottaison, vous ne verrez peut être pas encore de grand changement pourtant il y a des heures de ponçage, d’ajout de mastique dans les irrégularités de la coque, et plusieurs couches de peinture ! On s’approche doucement de la première couche de peinture qui sera visible. Et vous aurez une petite surprise le mois prochain quant à la couleur !

Le vernis on commence tout juste, ce sera une grosse partie du mois prochain. Ici et là nous avons commencé à décaper le bois qui devra recevoir une couche d’apprêt teintée afin de lutter contre la décoloration progressive que subit l’acajou des Philippines (tendance du bois à jaunir), puis 6 à 8 couches de gloss Uroxysis. Les côtés de notre cabine sont en cours de décapage et ponçage, il va falloir les traiter avec un peu d'acide là où le bois a été directement exposé aux éléments. Les bômes ont déjà reçu leur couche d’apprêt et le mât de misaine devrait suivre. Après cela reste le bastingage (parapet en bois) incluant la lisse, pièces de bois qui font tout le tour du navire, base pour la bastingage). Vous remarquerez que j’ai fait des petites recherches sur internet afin d’essayer d’utiliser les termes maritimes exacts (j’espère avoir réussi car ce n’est pas si simple à trouver !).





Quant au pont, cela reste la partie la plus gratifiante car le travail est rapidement visible. Toutes les pièces de contreplaqué sont découpées. Le réservoir d’essence à été décapé puis traité et peint. Il est de nouveau à sa place. Auparavant cette partie était ouverte avec un espace à l’avant (où nous avons par la suite mis notre canot de sauvetage et recouvert d’une grille en teck afin d’être au même niveau que le reste du pont), la console de pilotage puis un espace vide qui permet au pilote de barrer debout ou assis.  C’est cette configuration que nous allons garder mais améliorer. Noua aimons le fait que le canot de sauvetage soit hors du passage et le fait que le pont reste à même hauteur au lieu du « trou » que nous avions auparavant. Notre ambition est de réaliser un compartiment étanche pour le canot de sauvetage et d’en avoir un accès à la fois sûr mais aussi simple et rapide en cas de problème. Il faut considérer dans toutes équations le poids de cet  objet indispensable. Il est pour le moment dans un caisson étanche qui le rend d’autant plus lourd à manœuvrer. Ryan construira ensuite une console de navigation plus pratique et avec plus de rangements que ce que nous avions et il ne restera qu’un tout petit puits sous la barre. Ces modifications ne semblent pas grand chose pourtant, elles amènent de nombreuses questions, comme comment évacuer l’eau du puits (le drainage se faisait à l’avant auparavant), comment être sûr de l’étanchéité du compartiment pour le canot de sauvetage, quels espaces privilégier pour les rangements…
Du côté de notre petite cabine, même si l’effet principal est la perte d’une partie de nos rangements accessibles de l’extérieur, il y a aussi d’autres adaptations à faire, comme par exemple où allons nous faire passer le tuyau d’échappement qui relie le moteur à une ouverture dans la coque ? La solution  retenue est de créer deux conduits qui traverseront le compartiment du canot de sauvetage, la console de navigation et le petit puits de chaque côté (l’autre conduit sera utilisé pour les câbles d’alimentation des différents instruments de navigation). En dehors de cela, la peinture est toute fraiche. On a été un peu « déstabilisés » pendant quelques jours car la couche d’accroche est d’une couleur un peu surprenante pour nous étrangers (les Néo zélandais eux sont habitués et trouvent ça normal) c’était un petit choc chaque matin de monter à l’échelle et de (re)découvrir son cockpit rose bonbon, on est revenu à une couleur plus conventionnelle par la suite (bah oui blanc c’est bien après le rose layette !).
La prochaine grande étape sera la découpe du teck et sa pose mais il reste encore bien des choses à faire sous le pont avant d’en arriver là pour les rangements à venir. 






Nouvel emplacement de l'ouverture du coffre de poupe tribord
sur une peinture toute fraîche!



Ah oui, j'allais oublier, mon petit mari chéri m'a emmené dans un joli nid d'aigle pour mon anniversaire. On savait que le temps serait à la tempête alors mes principaux critères étaient une cheminée et une salle de bain, mais la vue n'était pas mal non plus!Jared et Christine sont venus parce que ça n'aurait pas été pareil sans eux. J'ai même eu des cadeaux (un mixeur et une poele et oui je suis très contente)! Il est fort quand même mon chéri...

1 commentaire:

  1. Rooolalala mais comment avez vous appris a faire tout ca !C'est beaucoup trop technique pour bibi ! J'imagine que c hyper gratifiant de voir votre BB se transformer... Vous aimez pas rose bonbon... comprends pas je dois avoir un peu de NZ blood in my veine :0
    bibi prenez soin de vous !

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